La semaine dernière, les actionnaires de Discovery ont validé la fusion de l’entreprise avec WarnerMedia. La firme devient ainsi le plus gros groupe médiatique américain et cela s’accompagne forcément de quelques restructurations; notamment du côté des plateformes SVOD HBO Max et Discovery+.
La nouvelle provient du PDG de l’entreprise, Gunnar Wiedenfels. Les deux offres SVOD vont à l’avenir fusionner pour ne devenir qu’une seule et même entité. Le but est bien évidemment de s’imposer face à la concurrence, grâce à une offre riche et diversifiée.
C’est peu ou prou ce qu’a fait Disney avec le catalogue Hulu en dehors de son territoire. Depuis l’arrivée de Star, certaines productions de la plateforme sont proposées via la section plus mature de la plateforme, à l’instar de Pam & Tommy ou encore plus récemment Fresh toujours avec Sebastian Stan.
À la conquête d’un nouveau public
Lors d’un événement qui s’est déroulé hier, Gunnar Wiedenfels a annoncé que cette stratégie permettra aux deux entreprises d’atteindre un nouveau public.
“Nous avons HBO Max avec un positionnement masculin puis vous avez le positionnement féminin du côté de Discovery. Vous avez l’engagement quotidien que les gens apprécient avec le contenu Discovery, et le rapport à la nature plus événementielle du contenu HBO Max. Prenez cela ensemble, et je n’ai aucun doute sur le fait que nous allons créer l’un des produits les plus complets du marché, avec une audience à la fois ancienne, jeune, féminine et de tous les horizons.”
Une formule complète pour l’arrivée en France ?
Pour l’heure, ni Discovery+ ni HBO Max ne sont disponibles en France. Si cette dernière commence à s’implanter dans l’Europe dans les prochains mois, un accord d’exclusivité avec OCS l’en empêche dans l’Hexagone.
Mais ce contrat qui lie les deux entreprises touche à sa fin, et il ne faudra sans doute pas patienter très longtemps avant de voir débarquer les séries HBO Max dans l’Hexagone. Cet accord de distribution doit prendre fin cette année et HBO Max a annoncé vouloir se déployer dans 190 pays d’ici 2026, dont la France.
D’ici là, la fusion entre les deux plateformes sera sans doute actée, et les spectateurs français pourront profiter d’une large offre de contenus, avec un “portefeuille de contenu de 200 000 heures”.
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