La Station spatiale internationale pourrait tout simplement se fracasser sur Terre, a prévenu Dmitri Rogozine, le patron de Roscosmos, l’agence spatiale russe. Le dirigeant, soutien actif de Vladimir Poutine dans la guerre en Ukraine, a expliqué sur Twitter que les sanctions prises par l’Europe, les États-Unis et le Canada mettent en péril l’ISS.
Propagande ou réalité ?
Le segment russe de la station permet, entre autres fonctions, d’en corriger l’orbite. Une opération effectuée une dizaine de fois par an, y compris pour éviter les débris spatiaux. Sans l’aide de la Russie, l’ISS pourrait atterrir ou amerrir n’importe où dans le monde… Mais probablement pas en Russie, selon Dmitri Rogozine !
Ce dernier a en effet indiqué que son pays serait sûrement épargné par la chute de l’ISS. Ce qui ne sera pas le cas des autres pays, en particulier ceux qui ont imposé des sanctions à Moscou ! D’ici à y voir une menace à peine voilée et une sorte de chantage au crash de la station spatiale, il y a tout de même un pas qui reste à franchir.
Роскосмос направляет письменные обращения к @NASA , Canadian Space Agency и @esa с требованием снять незаконные санкции с наших предприятий – подрядчиков работ в интересах #МКС pic.twitter.com/0NM2Stuft1
— ROGOZIN (@Rogozin) March 12, 2022
Tout d’abord, ce discours fait partie de la propagande russe qui cherche à réduire les sanctions contre le pays, qui touchent aussi le Roscosmos. Et puis la NASA a déjà fait savoir qu’elle travaillait sur des solutions pour que l’ISS puisse continuer à fonctionner sans l’aide de l’agence russe.
Reste le problème plus délicat de l’approvisionnement et le déplacement des équipages entre la Terre et l’ISS, via les vaisseaux Soyouz et les cargos Progress. C’est un lanceur russe qui est utilisé pour envoyer ces véhicules de transport… Néanmoins, cela ne devrait pas empêcher le retour sur la terre ferme de Mark Vande Hei, astronaute américain, et de ses collègues russes Anton Chkaplerov et Pïotr Doubrov le 30 mars.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Mais ou est Sam Fisher!
En tant qu’ancien patron du service informatique d’Arianespace à Kourou et ayant participé à de nombreux lancements, je peux vous dire que votre article est un condensé d’exentricités.
“Et puis la NASA a déjà fait savoir qu’elle travaillait sur des solutions pour que l’ISS puisse continuer à fonctionner sans l’aide de l’agence russe.”
Je peux vous dire que la NASA va devoir travailler dur et longtemps pour se passer des compétences russes en notamment termes de lanceurs d’approvisionnement, hommes et marchandises.
Principalement après s’être loupé sur ses propres lanceurs d’une part puis sur ses navettes qui nous ont bien amusées.
L’Europe ayant eu la sagesse de s’arrêter à temps!
Ceci ne constituant pas de ma part une critique mais un état de fait.
Pour être franc, le mot “propagande” est à utiliser avec beaucoup de précaution, surtout en tant de guerre où justement la propagande fait rage, tant bien du côté des “gentils” que du côté des “méchants”…
Sam Fisher, ou bien 47 ça le fait aussi.
Cher Olivier,
vous écrivez comme titre “L’agence spatiale russe prévient que l’ISS pourrait se crasher.”
Qu’avez-vous contre le verbe s’écraser? Qu’avez-vous contre la langue française? Vous n’aimez pas votre propre langue? J’aimerais vraiment comprendre, car écrire “se crasher” non seulement est incorrect, mais en plus c’est plutôt… beurk! Se cracher dessus?
Beurk…
Moi aussi ça m’a heurté voir le mot anglais « crasher ».
Faut vraiment croire qu’employer un mot anglais fera plus tendance! 🤢
Heureusement, la Russie ne voudra perdre ce prestige et de nombreuses années de collaboration à la conquête spatiale.
Je ne crois pas que la Russie prenne ce risque car en terme d’image ce serait dévastateur aussi pour elle.