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La Russie veut rendre légal le piratage pour échapper aux sanctions internationales

Acculé par les sanctions internationales, la Russie veut rendre légal le piratage de logiciels.

La Russie a beau se renfermer sur elle-même, le pays doit depuis des semaines faire face à de lourdes sanctions commerciales et financières. Au point de déstabiliser le cours du bitcoin, mais aussi d’envisager certaines solutions peu orthodoxes pour sortir la tête de l’eau. Selon les informations du site Ars Technica, le Kremlin envisagerait désormais de légaliser le piratage pour échapper à certaines sanctions imposées par les géants technologiques du monde entier.

Pirater le monde… mais pas la Chine

En Russie, il existe une loi qui autorise l’utilisation d’une propriété intellectuelle sans le consentement de son propriétaire « en cas d’urgence liée à la défense et à la sécurité de l’État ». Le piratage étant déjà très répandu dans le pays, il semblerait que ce ne soit plus qu’une question de jours avant que Vladimir Poutine autorise aux Russes de partir à l’assaut des brevets américains. Rappelons que le Kremlin a déjà pris des mesures lourdes pour assurer sa souveraineté nationale, notamment en prévoyant des peines d’emprisonnement jusqu’à 15 ans pour quiconque diffuserait des « fake news » contre l’armée russe.

Tandis qu’un rapport de l’ESET datant de 2019 indiquait que 91% des Russes préféraient les contenus piratés (pour des raisons économiques, légales ou politiques), la légalisation du piratage pourrait donc porter un coup aux sanctions occidentales. Notons toutefois que cela ne concernerait pas la Chine, mais seulement les grandes entreprises technologiques ayant déjà imposé des sanctions au pays.

Face aux départs en série, Poutine veut se payer Apple

Il faut dire que les sanctions se multiplient contre la Russie depuis le début de son invasion en Ukraine. Le pays a dû faire face à de nombreux départs : Apple, Samsung, Microsoft ou encore Google, Sony et Amazon ont mis à l’arrêt leur production avec le Kremlin, stoppant l’importation de leurs marchandises aussi bien que de leurs services en ligne. La liste est encore longue, et malgré ce qu’affirme la Russie, elle impacte fortement l’économie locale.

Face aux sanctions occidentales, et plutôt que de miser sur le piratage, Vladimir Poutine pourrait aussi décider d’opter pour une solution plus radicale, en nationalisant les usines abandonnées par les entreprises occidentales. Jeudi, le président russe a approuvé un plan qui permettra bientôt au gouvernement de demander des ordonnances judiciaires pour imposer une gestion nationale sur les firmes concernées, rapporte ainsi le Washington Post. Un moyen estime le Kremlin « d’empêcher la faillite et de préserver les emplois ».

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4 commentaires
  1. Petite correction : la Russie ne veut pas “privatiser” Apple, mais au contraire la “nationaliser”
    Cordialement

  2. Le piratage est déjà généralisé en Russie, dans les rues on trouve des vendeur qui vendent des dvds avec plusieurs films dessus.
    Il suffit d’aller sur rutracker pour se rendre compte que le catalogue fourni est supérieur à ygg par exemple.
    Par contre s’il enfreint le droit des brevets et nationalise les entreprises étrangères, ça c’est une autre chanson qu’il payera très cher à la sortie de cette crise, car qui voudra retravailler avec la Russie? Et comment va t’il faire tourner les usines sans les matières premières et les débouchés qui vont avec? C’est un retour à l’urrs avec ses travers. Pauvre population Russe, qui va souffrir, mais en même temps c’est eux qui ont élu Poutine, à eux de s’en débarrasser.

  3. Pauvre population russe lol , je dirais plutôt pauvre population européenne…..les russes sont habitués aux sanctions, c’est d’ailleurs la principale raison de leur résilience et résurgence.

  4. Comparé aux bombardements d’écoles et d’hôpitaux c’est faible, mais cela confirme à quel point Poutine est un gros taré amoral.

Les commentaires sont fermés.

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