Activision Blizzard est loin d’être la seule entreprise vidéoludique à devoir faire face à des procès. PlayStation est lui aussi dans la panade depuis de nombreux mois suite à la plainte de plusieurs femmes accusant la firme de comportements sexistes systémiques. Aujourd’hui, 8 nouvelles femmes portent plainte à leur tour, pour exactement les mêmes raisons que précédemment évoquées.
Parmi elles figure Marie Harrington, ancienne responsable au sein du groupe. Elle déclare que « les hommes de Sony classaient les employées en fonction de leur “caractère sexy” et faisaient circuler des “blagues et images de femmes dégoûtantes”. Elle a également décrit un cas où un ingénieur lui a demandé de ne pas porter de jupe au travail “parce que cela le distrayait”, et a allégué que des ingénieurs masculins allaient dans des clubs de strip-tease pendant le déjeuner et partageaient du porno. »
Mais les faits ne s’arrêtent pas là. Marie Harrington décrit également une situation oppressante lorsque celle dernière était en période d’allaitement suite à une grossesse. Elle explique « avoir demandé une salle d’allaitement privée après avoir eu des jumeaux en 2005. On lui a demandé d’utiliser une “salle de stockage dont la serrure était cassée et qui se trouve directement dans le hall d’entrée”. »
Sony pourra-t-il encore fermer les yeux ?
Les témoignages des 7 autres femmes sont du même acabit. Pour certaines, les faits reprochés datent de plusieurs années en arrière, alors que Sony a tout fait pour ne pas faire s’ébruiter ces prétendus cas de sexismes. Mais l’heure n’est plus au déni alors que la plainte contre la firme s’alourdit dangereusement.
Pour rappel, c’est en 2021 que l’affaire éclate au grand jour, alors qu’un recours collectif accuse Sony de plusieurs actions sexistes, dont « une disparité salariale, des licenciements abusifs et autres cas de discrimination fondée sur le sexe ». À l’époque, Sony tente de nier, et déclare que le recours « ne parvient pas à identifier une seule politique, pratique ou procédure chez [PlayStation] qui aurait été à la base d’une discrimination intentionnelle généralisée ou qui aurait eu un impact discriminatoire sur les femmes. »
Si pour le moment aucune des femmes concernées n’a rapporté de cas d’agressions sexuelles comme c’est le cas pour Activision Blizzard, Sony n’est pas sorti d’affaire pour autant. Pour le moment, on ne sait pas quand sont prévues les auditions pour définir la nature du procès, si procès il y a.
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« les hommes de Sony classaient les employées en fonction de leur “caractère sexy” et faisaient circuler des “blagues et images de femmes dégoûtantes”. Elle a également décrit un cas où un ingénieur lui a demandé de ne pas porter de jupe au travail “parce que cela le distrayait”, et a allégué que des ingénieurs masculins allaient dans des clubs de strip-tease pendant le déjeuner et partageaient du porno. »
Elle travaillait avec des hommes quoi.