Philips lance aujourd’hui une nouvelle série de moniteurs gaming taillés avec l’écosystème console en tête, même s’ils ne disposent pas vraiment de fonctionnalités spécifiques à ces supports. Cette gamme M5000 comporte pour l’instant deux appareils en 16:9 : les 27M1N5200PA, un 27 pouces en FHD, et le 32M1N5800A, qui mesure cette fois 32 pouces et bénéficie d’une résolution UHD.
Le modèle de 32 pouces a droit à une définition 4K UHD, soit 3840 x 2160, ainsi qu’à une fréquence de rafraîchissement à 144 Hz sur PC, ou 120 Hz sur console. Il dispose par ailleurs de la technologie Adaptative-Sync. La marque revendique également un temps de réponse de 1 ms et un rapport de contraste de 1000:1.
Une fiche technique relativement solide, qui permettra sans aucun doute de profiter de vos titres favoris dans des conditions optimales. Mais l’engin se distingue aussi par sa couverture colorimétrique comparativement assez peu commune pour un écran destiné aux joueurs, et que l’on retrouve généralement plutôt du côté des photographes.
En effet, ce modèle revendique 124% de couverture SRGB, 113% NTSC et 87,5% du gamut Adobe RGB et est certifié DisplayHDR 400 VESA. Sur le papier, c’est une bonne nouvelle ; cela devrait garantir des couleurs vibrantes susceptibles de favoriser l’immersion. Attention, cependant ! Pour ceux qui ne sont pas familiers de cette problématique, ces scores signifient qu’il faudra prendre vos précautions au moment d’acheter cet écran.
En effet, pour exploiter une couverture colorimétrique supérieure à 100%, il faut impérativement remplir plusieurs conditions : regarder un contenu défini dans un espace colorimétrique plus large, disposer de matériel récent, et savoir paramétrer correctement la couleur sur son système. Dans le cas contraire, ce score supérieur à 100% se traduira par un phénomène de sursaturation.
Ce modèle atteint également les 500 nits de luminosité. Côté connectique, il dispose de deux ports HDMI 2.1, d’un couple de DisplayPorts 1.4, de quatre ports USB 3.2 Gen 1 et d’un port USB-B. Enfin, il faut aussi noter sa consommation tout sauf négligeable, puisque l’engin est apparemment capable de dévorer jusqu’à 64 W. Pour finir, ce modèle sera ajustable en hauteur ainsi qu’au niveau de la rotation de l’axe principal et de l’inclinaison.
Ce modèle 32M1N5800A sera disponible au courant du mois de mars à partir de 899€.
Un petit frère rapide comme l’éclair
Mais en définitive, le modèle de 27 pouces est certainement le plus intéressant des deux. En effet, même s’il est plus petit, il n’a rien à envier au grand frère de la gamme. Cela commence par la technologie d’affichage ; exit l’IPS, place à une dalle Fast IPS capable de débiter 240 images par seconde avec un temps de réponse MPRT annoncé à 0,5 seconde par la marque. Ce modèle est également compatible FreeSYnc Premium.
Cela signifie forcément qu’il faudra faire quelques concessions au niveau de la couleur, avec 95% de couverture du NTSC, 110,2% du sRGB et 87,1 % du gamut Adobe RGB. Il faut aussi sacrifier 100 nits de luminosité (400 contre 500 chez le 32”) Des chiffres moins ronflants, mais qui en font aussi un écran légèrement plus polyvalent.
La connectique est assez semblable à celle du modèle 32”, bien qu’un peu en retrait. Il dispose également d’une paire de HDMI, mais il faut cette fois se contenter de la norme 2.0 au lieu de 2.1. Même chose du côté du DisplayPort qui opère cette fois en solo. On retrouve cependant les mêmes ports USB-B et 4x USB 3.2. Ce modèle 27” sera inclinable exactement comme le 32”. Enfin, la facture énergétique devrait être sensiblement plus basse puisque ce modèle est affiché à 20,4 W, soit moins d’un tiers du grand modèle.
Le modèle 27M1N5200PA est déjà disponible à partir de 419 €.
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