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Twitch part à la guerre contre les “super-diffuseurs de fake news”

La plateforme a annoncé qu’elle avait modifié sa politiques d’utilisation, pour interdire la diffusion répétée de fake news.

C’est dans un communiqué officiel diffusé ce jeudi, que Twitch a enfoncé encore un peu plus le clou dans son projet de lutter contre la désinformation. Le site de streaming a déclaré qu’il avait modifié sa politique d’utilisation, et qu’il se réservait désormais le droit de bannir les utilisateurs et utilisatrices qui diffuseraient à plusieurs reprises des informations erronées sur sa plateforme. Ces nouvelles règles ne devraient pas s’appliquer aux “déclarations ou discussions individuelles” d’un internaute, mais plutôt à ceux “dont la présence en ligne est dédiée au partage persistant de sujets largement réfutés et largement partagés, qui s’apparentent à de la désinformation nuisible”.

Pour Twitch, la combinaison de ces éléments créerait “le risque le plus élevé de préjudice, y compris l’incitation à agir dans le monde réel”. Sans surprise, l’antécédent créé par Donald Trump en début d’année dernière sur les réseaux sociaux est toujours bien présent. Pour rappel, l’ancien président avait appelé au soulèvement national après sa défaite face à Joe Biden aux élections présidentielles. Un discours fait sur les réseaux sociaux, qui avait eu pour conséquences les violentes émeutes du Capitole en janvier 2021.

Et la liberté d’expression ?

Face à cette nouvelle mesure drastique, Twitch a tenu à rassurer les internautes, en soulignant que la mise à jour de sa politique “n’aura probablement pas d’impact sur vous ou sur les streamers que vous aimez”. Selon la plateforme, les “super-diffuseurs de fake news” ne sont pas très répandus. Leur dangerosité viendrait plutôt de leur activité répétée en ligne, et du manque de contrôle dont ils bénéficient actuellement.

Parmi les sujets sensibles auxquels Twitch entend s’attaquer, on retrouve sans surprise plusieurs marronniers de la désinformation : Covid-19, propos antivax, accusations de fraude électorale, ou tout autre contenu susceptible de “porter atteinte à l’intégrité d’un processus civique ou politique, ou promouvant du contenu violent ou complotiste”, rappelle la filiale d’Amazon.

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