En août 2020, alors que la pandémie battait son plein, Google annonçait des cartes beaucoup plus précises pour plusieurs grandes villes. Londres, New York et San Francisco faisaient partie des premières métropoles à en profiter. L’objectif à l’époque était de fournir aux utilisateurs des informations bien plus détaillées sur les voies, les routes et les passages à emprunter à pied, en vélo ou tout autre véhicule de mobilité douce.
Accompagner le développement des mobilités douces
Ces cartes plus précises, qui affichent la largeur des trottoirs, les passages piétons ou encore la forme d’une route à l’échelle, ont été pensées pour répondre aux besoins de tous ceux qui ont décidé de ne plus prendre leur voiture ou les transports en commun dans un contexte de crise sanitaire : on multiplie en effet les risques d’une contamination quand on se retrouve enfermés à plusieurs dans un espace réduit.
Google ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Ces cartes détaillées sont disponibles depuis août dernier à Berlin, Seattle, Singapour ou encore Sao Paulo. Et désormais, c’est Paris intra-muros qui en bénéficie, aux côtés d’une cinquantaine d’autres métropoles mondiales. Et le moteur de recherche a l’intention de déployer cette nouvelle cartographie à de plus en plus de centres urbains.
Heureusement, la pandémie reflue de plus en plus, même s’il ne faut pas crier victoire trop tôt comme le variant Omicron nous l’a rappelé. Une des conséquences de la crise sanitaire est la poussée très forte des mobilités douces, à commencer par l’explosion du vélo dans les villes, qui nécessite des infrastructures spécialisées. Ce type de cartes accompagne une pratique qui ne cesse de gagner en importance.
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