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D’après la NASA, le niveau des océans va monter de 30cm en 30 ans

Plusieurs grandes organisations américaines dont la NASA et la NOAA ont récemment établi un rapport alarmant sur la montée des eaux.

Une partie du grand public ne le sait pas nécessairement, mais la NASA ne s’occupe pas uniquement de l’ISS  et du reste du cosmos; elle s’intéresse également de très près à la Terre, et notamment à son climat en collaboration avec la NOOA, l’agence qui gère les questions en lien avec l’océan et le climat. Elles se sont récemment associées à d’autres acteurs politiques et scientifiques afin de réaliser un modèle prédictif commun. Et leurs récentes projections n’incitent pas à l’optimisme; les agences estiment que le niveau des océans va s’élever d’environ 30 cm sur les 30 prochaines années.

C’est un chiffre qui pourrait sembler quasiment négligeable, mais qui est en fait déjà très important. Pour le resituer dans son contexte, rappelons qu’un seul mètre supplémentaire suffirait déjà à engloutir de nombreux territoires insulaires et/ou côtiers. De plus, ces 30 cm correspondraient plus ou moins à l’élévation totale des océans constatée sur les… 100 dernières années. Un nouveau signe indiscutable que la tendance est non seulement bien réelle, mais également qu’elle s’accélère massivement au fil des décennies.

Une augmentation globale, mais également des épisodes isolés plus violents

Et il ne s’agit pas uniquement d’amplitude brute et d’augmentation sur le long terme, mais aussi des inondations épisodiques. Ces travaux pointent aussi du doigt le fait que ces épisodes d’inondations dites modérées (c’est-à-dire causant des dégâts dans la moyenne) auront lieu de plus en plus fréquemment – jusqu’à dix fois plus qu’aujourd’hui.  Les inondations les plus sévères, elles, surviendront environ 5 fois plus souvent.

Ces crues et autres phénomènes analogues seront également considérablement plus rapides. Ce point en particulier est très important, car il s’agit d’un facteur crucial pour la gestion du risque dans les populations. Il existe une corrélation très nette entre la vitesse à laquelle une inondation progresse et le bilan humain, en particulier chez les personnes âgées ou particulièrement vulnérables.

Les chercheurs précisent également que leurs travaux restent comme toujours conditionnés par les données actuellement disponibles. Cela signifie qu’il serait techniquement possible de réduire les dégâts… mais également que la situation pourrait empirer considérablement si aucune mesure déterminante n’est prise d’ici là. À bon entendeur.

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