Plus le temps passe, et plus les fans de jeux de rôle trépignent d’impatience en attendant le futur blockbuster signé Bethesda. Même si celui-ci n’est pas attendu avant l’automne, le studio est en ce moment en train de distiller quelques détails par-ci par-là afin de garder le compteur de hype au maximum. Très récemment, le studio nous a gratifiés de quelques nouveaux détails sur le style et l’univers du jeu et réaffirmé sa volonté de ne pas verser dans la science-fiction “kitsch” à outrance.
Dans un post publié sur la newsline de Microsoft et repéré par Rock Paper Shotgun, le directeur artistique Istvan Pely a réaffirmé sa volonté de proposer “une approche très réaliste” de la science-fiction. “Il existe une filiation entre la technologie spatiale actuelle et extrapoler à partir de là”, explique-t-il. Une façon de donner corps à un univers “un peu plus terre-à-terre et auquel il est plus facile de s’identifier” qu’une bonne partie de la science-fiction sortie de nulle-part.
Du point de vue du joueur, c’est une nouvelle assez intéressante, car cela suggère que Bethesda consacrera une attention toute particulière au lore technologique de la série. Assurément un bon point, dans la mesure où de nombreuses œuvres se contentent de faire de la science-fiction à l’emporte-pièce en essayant tant bien que mal de légitimer un scénario bancal à grands coups “quantique” et autres tours de passe-passe linguistiques sans imagination.
Le “NASA-Punk” en guise de fondation
Pour illustrer cette idée d’atmosphère futuriste, mais néanmoins ancrée dans la réalité, concrète, le directeur de l’animation Rick Vickens a introduit un concept visuel au nom plutôt bien trouvé : le “NASA-Punk”. Il faut reconnaître que le terme est particulièrement évocateur; il se suffit à lui-même pour se construire une image mentale du titre, même pour ceux qui n’ont pas regardé la moindre bande-annonce ou artwork jusqu’à présent. Et apparemment, il s’agit d’un élément qui a été fondamental dans le développement de l’identité du titre.
“Quand on a utilisé ce terme pour la première fois, l’équipe artistique a immédiatement pu prendre ces deux mots en en faire quelque chose”, se réjouit l’artiste. “C’était simplement le terme parfait pour notre direction artistique et pour garder tout le monde sur la même page, pour les faire travailler avec un style cohérent”, ajoute-t-il.
Au bout du compte, il s’agit d’une petite interview qui aurait probablement été tout juste anecdotique dans un autre contexte. Mais dans le cas de Starfield, ce sont des éléments d’autant plus intéressants qu’ils semblent montrer un vrai investissement de la part de Bethesda. Cela sera-t-il suffisant pour convaincre les joueurs de précommander le jeu après le véritable affront de l’épisode Fallout76 ? L’avenir nous le dira. Mais ce qui est sûr, c’est que les troupes de Todd Howard ont une nouvelle fois placé la barre très haut, et qu’il va fallait assumer ce statut dès le premier jour de la sortie. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Starfield et Bethesda seront attendus au tournant !
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Pourquoi précommander un jeu dont on ne sait rien , c’est de la bêtise absolue
C’est quoi cette manie des précommande ? Osef , des préco , avant les jeux sortaient pour tous , le jour J , sans bug , ni rien , sans “pack machin” etc … La préco , c’est de la connerie ^^
Pour le coup, je suis plutôt d’accord.
Le seul jeu que j’ai pu pré-commander dans ma vie de joueur était 2077, et… Ouais. Au moins j’ai eu un PDF du jeu de rôle que j’avais déjà chez moi.
Après, préco ou pas, le petit Starfield promet d’être quelque peu intéressant (surtout que Bethesda semble s’être remis de 76). Hâte de voir ce que ça donne, mais surtout, hâte de voir comment les modders vont réparer le bousin.