La Chine prend l’avance dans le secteur des robotaxis. Waymo a lancé ses véhicules autonomes avec chauffeur dans certains endroits de Phoenix, et GM propose son service Cruise à San Francisco (une petite partie seulement de la ville est couverte). Baidu fait beaucoup plus fort, avec la mise en route d’Apollo Go dans sept grandes villes de Chine.
Couvrir un maximum de territoire
Ce lancement du service permet à Baidu de couvrir une des régions du sud de la Chine parmi les plus densément peuplées. Bien sûr, c’est le début du déploiement : à Shenzhen, 50 stations ont été ouvertes dans une zone géographique restreinte, avec une fréquence horaire limitée (entre 9 h et 17 h). Mais Apollo Go sera disponible dans 300 stations d’ici la fin de l’année.
Au-delà de cette seule métropole, qui compte tout de même 13 millions d’habitants, Baidu veut être présent dans 65 villes à l’horizon 2025, puis une centaine d’ici 2030. Actuellement, Apollo Go dessert Pékin, Shanghai et Guangzhou, toujours avec un nombre restreint de stations et de destinations.
Les voyageurs sont accueillis dans des véhicules qui se conduisent sans l’aide d’un chauffeur, même si un conducteur reste présent derrière le volant, prêt à prendre le contrôle de la voiture en cas de besoin. Chaque passager à l’arrière dispose de son propre écran tactile pour se divertir ou s’informer à bord.
Baidu a commencé à tester sa technologie de conduite autonome à Pékin en décembre 2019. La flotte Apollo a engrangé près de 520.000 kilomètres avant d’avoir le feu vert des autorités pour un lancement auprès du grand public. Le moteur de recherche n’est cependant pas seul sur ce créneau, la concurrence est même féroce : AutoX a ainsi été la première entreprise à se lancer sur le marché chinois.
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