Walt Disney voulait développer une « cité du futur » baptisée Epcot, pour « prototype expérimental de la communauté de demain ». Ce projet n’a pas abouti, même si le concept a influencé les parcs d’attraction et les hôtels du groupe. Le groupe Disney reprend l’idée avec une nouvelle activité gérée par l’unité chargée des attractions : baptisée « Storyliving by Disney », elle a pour mission de développer des communautés résidentielles.
Vivre dans l’univers Disney
Autrement dit, des villes « avec la chaleur et le charme d’un village et la beauté d’un hôtel », comme le décrit Helen Pak, la responsable des parcs, de l’expérience et des produits Disney. La première ville, baptisée Cotino, sera construite à Rancho Mirage, dans la vallée de Coachella en Californie. Non loin d’où habitait Walt Disney.
1.900 unités d’habitation vont pousser autour d’une oasis de 9 hectares : des villas, des appartements, des commerces, des restaurants, des cinémas, du divertissement… Tout pour vivre à l’heure Disney, toute l’année ! Une section du développement sera réservée aux 55 ans et plus. Les prix n’ont pas été annoncés, ni la disponibilité des premières unités. Disney n’a pas non plus donné de date de début des travaux.
Le groupe Disney va faire appel à des partenaires pour la construction à proprement parler, ainsi que pour la gestion au quotidien de ces communautés. D’ailleurs, les habitations ne seront pas vendues en direct par l’entreprise. Ce n’est pas la première fois que Disney s’intéresse à cette activité : en 1996, il ouvrait les portes de Celebration, en Floride, un projet assez proche dans l’idée mais qui depuis a souffert de problèmes de fuites et de moisissures loin de la magie Disney.
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Vivre à Wokecity? Non merci
La question ne se pose pas ou plutôt doit être posée seulement aux riches …
Il y a une certaine logique de proposer un monde Disney à des séniors retraités qui, en fin de vie ne dit on pas , retournent en enfance.
Un “parc” “pardon “ville” (avec gardien , laisser passer je présume) dans un environnement la Star Trek, je serai preneur (si j’étais riche)… à la Hell raiser, non en revanche …
Arrivée.à un certain âge l’important n’est plus de bien vivre mais de bien mourir (dans le sens bien terminer sa fin de vie)
Moi je dirais qu’il faut une diversité des décors dans des univers variés de Disneyland fidèle au films Disney vintage est plus futuristes au goût des habitants une vision du future qui peut faire des merveilles est des horreur dans une idée choisi il faut bien sûr rester dans la sécurité de tous se qui vous nous sommes proposé après tous Disneyland ne ses pas fait en un jour avec une adaptation contre toute mauvaises surprises de moisissures est bien d’autres il faut savoir faire de la bonne eau potable une rivière sans courant d’eau ses plus une rivière il faut donc entreprendre comme le créateur de Disneyland qui aujourd’hui séduit encore grand est petit .
Les grands est petit les anciens sont en maison de retraite ou devant leur canapé a se demander quoi faire je dirais que nombreux sont les gens qui regarde la TV regardent un compte Disney se sont toujours dit j’aimerais bien vivre dans un endroit pareils surtout la ou ont ne vois pas les grands comme les petits. ?
Oui pour moi c est oui tout de suite.
Quel concept réjouissant ! Un village ou tu aura un voisin noir un voisin mexicain, un asiatique, un gay, un non binaire… Un monde de rêve aseptisé et représentatif comme dans leurs productions.
En France/Europe une des priorités est de tendre vers le 0 consommation d’espace naturel, agricole ou forestier. Et c’est justifié au vu des abus des dernières décennies.
Mais aux US on voit régulièrement fleurir les projets de villes nouvelles par des milliardaires. Sans même évoquer que cette oasis devait, j’imagine, être vitale pour la faune locale.
Il y a déjà eu CELEBRATION, ville construite tout proche de Walt Disney World en Floride et que j’avais visité en 1998 alors que qu’elle venait d’être créée quelques années auparavant. Une ambiance étrange, très propre on va dire…
Oui, Madmax24, tout le monde n’est pas fan d’Orania en Afrique du sud ou des anciennes sundown towns des USA.
Il est vrai que la ville d’Irvine, en Californie, a bien mieux réussi. Les villes privées fonctionnent apparemment mieux quand elles sont conçues comme des lieux de vie et non comme des annexes exotiques de parc d’attraction.
Il n’est pas improbable que, dans le futur, les grands groupes systématisent le regroupement de leur personnel en villes privées fermées, plus confortables que les corons du 19e siècle naturellement.
Parallèlement, plusieurs pays (dont la France) expérimentent des villages carcéraux où sein desquelles les détenus circulent librement. Si l’on remplace la condition de détenu par celle d’administré mal noté, pensons au crédit social chinois, il devient facilement de regrouper (et confiner) les administrés problématiques. A l’instar des prisons, ces agglomérations pénitenciaires peuvent être gérées par des prestataires privés.
La société du futur ressemblera-t-elle à une juxtaposition de cités corporatistes et de zones de réclusions gérées par des “compagnies des indes”?