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La 5G ne présente définitivement pas de risque pour la santé, estime l’Anses

L’agence sanitaire confirme ses études préliminaires, dans un nouveau rapport publié hier qui estime “peu probable” les risques sanitaires liés à la 5G.

Déployée depuis plus d’un an en France, la 5G ne présenterait aucun risque probant sur la santé des usagers, estime l’Anses dans un nouveau rapport définitif publié de jeudi. Après plusieurs études préliminaires déjà encourageantes, l’Agence nationale de sécurité sanitaire vient de livrer ses conclusions : il est ainsi “peu probable que le déploiement de la 5G entraine de nouveaux risques pour la santé, comparé aux générations de téléphonie précédentes”. 

Fruit d’une enquête menée sur six semaines entre avril et juin 2021, l’Anses estime ainsi que la 5G ne présente pas plus de risques que la 4G et la 3G. Alors que des centaines d’antennes ont déjà été installées un peu partout sur le territoire, l’agence détaille : “Les niveaux globaux d’exposition aux champs électromagnétiques seront comparables ou légèrement supérieurs à ceux des technologies existantes”. Comme pour les générations précédentes, dont les fréquences étaient comprises entre 700 MHz ET 2,1 GHz, il semblerait ainsi que la 5G et ses 6,5 GHz ne modifie pas significativement notre niveau d’exposition aux ondes.

Notons cependant que derrière ce bilan rassurant, l’Anses ne tient pas compte des bandes 26 GHz, ces dernières n’étant pas encore disponibles en France. Des recherches devront être menées le moment venu, afin de déterminer les risques potentiels liés à ces nouvelles fréquences, et notamment sur “le développement de cancer, l’altération du fonctionnement cérébral ou de la fertilité”. 

La question environnementale aussi pose question

Déployée à l’automne 2020 en France, la 5G suscite encore de nombreuses inquiétudes, aussi bien de la part de ses détracteurs qui l’accusent d’être néfaste pour la santé, que pour ceux qui pointent du doigt son impact écologique. Selon les calculs rendus par le Haut Conseil pour le climat en décembre 2020, le déploiement de la 5G pourrait ajouter entre 2,7 et 6,7 millions de tonnes d’équivalent CO2 en 2030. De quoi peser lourd sur l’industrie du numérique.

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