Il y a quelques mois, Nintendo intentait un procès aux membre de la Team Xecuter, un groupe de hackeurs connu principalement pour le scandale de la Nintendo Switch. Le groupe rassemblait des pirates, des développeurs, des fournisseurs et des revendeurs du monde entier dont le but était de vendre des modchips pour Nintendo Switch, entre autres activités illégales. Un modchip est une puce qui permet de jouer à des copies de jeux vidéo ou de lancer des applications non-officielles sur certaines consoles.
Nintendo règle son compte à Bowser
L’un de ses principaux fondateurs et membres actifs, Gary Bowser, vient d’être jugé par la cour de justice américaine et écope de 40 mois de prison pour son implication dans la Team Xecuter. Pour rappel, l’homme avait été arrêté par le FBI en octobre 2020 alors qu’il se cachait en République Dominicaine. Après avoir été extradé, il a été détenu dans l’enceinte d’une prison américaine, qu’il ne va donc plus quitter pendant un petit moment.
En avril dernier, on vous expliquait que Nintendo retenait deux charges de trafic et une charge de violation de copyright contre le hackeur, et que l’entreprise demandait le paiement de dommages et intérêts à hauteur de 2500 dollars pour chaque appareil trafiqué, et 150 000 dollars pour chaque violation de copyright. De son côté, Nintendo a estimé avoir perdu près de 65 millions de dollars à cause des agissements de la Team Xecuter.
La bande des koopalings toujours en cavale
Pour le moment, les complices de Gary Bowser sont toujours en fuite et le FBI n’arrive pas à les intercepter. Lorsque les autorités les trouveront, nul doute qu’ils subiront le même sort que Bowser. En attendant, c’est Doug Bowser, le patron de Nintendo of America, qui célèbre cette petite victoire. L’année dernière déjà, Gary Bowser acceptait de verser 10 millions, puis 4,5 millions de dollars supplémentaires à l’entreprise pour régler cette affaire.
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