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À la frontière entre les États-Unis et le Mexique, des chiens robots patrouilleurs

Aux États-Unis, les frontières du pays pourraient bientôt être surveillées par des chiens robots. Une expérimentation a eu lieu avec des quadrupèdes motorisés de Ghost Robotics et elle a donné toute satisfaction.

Les robots remplaceront-ils les policiers humains aux frontières ? Les États-Unis, qui partagent ses frontières avec le Canada et le Mexique, a de gros besoins en la matière, et les robots pourraient être une solution. Le Department of Homeland Security (DHS), équivalent américain du ministère de l’Intérieur, a testé plusieurs robots quadrupèdes lors de patrouilles sur la frontière avec le Mexique.

Une surveillance accrue à la frontière

« La frontière sud peut être un endroit inhospitalier pour l’homme comme pour les animaux », explique Brenda Long qui gère le programme de recherche et développement du DHS. « C’est pourquoi une machine peut y exceller ». Les machines en question sont des robots construits par Ghost Robotics, un concurrent de Boston Robotics. Le modèle le plus vendu par ce constructeur est le Ghost Vision 60, un beau bébé de 76 cm de haut et de 32 kg.

Ce chien robot peut parcourir 12 kilomètres en trois heures sur une seule charge. Il peut être contrôlé à distance ou se déplacer de manière autonome. L’un des intérêts du quadrupède est qu’il est en mesure de transporter de l’équipement, comme des caméras à vision thermique et nocturne. Par le passé, Ghost Robotics avait équipé des modèles avec… des armes à feu. Mais le DHS n’a pas testé cette option.

Les autorités américaines ont détaillé l’expérimentation : les robots ont patrouillé de manière autonome sur des lieux préalablement signalés sur GPS, tout en transportant du matériel. Ils ont aussi servi à l’inspection de wagons de train et à l’exploration de bâtiments résidentiels. Un scénario impliquait également une simulation de rencontre avec des individus potentiellement hostiles.

Si les tests ont satisfait le DHS, tout n’est pas parfait pour autant. En dehors des difficultés logistiques, utiliser des robots pour surveiller les frontières renforce un sentiment de déshumanisation déploré par des politiques et des associations de lutte pour les droits civils.

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Source : DHS

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