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Le PDG de Spotify veut maintenant lutter contre la désinformation

Malgré un bon bilan 2021, le PDG de Spotify fait actuellement face à une polémique sans précédent, sur fond de désinformation.

Malgré son soutien à Joe Rogan, Spotify semble avoir compris qu’une position trop laxiste sur les fake news risquait de lui être préjudiciable. Alors qu’il présentait son bilan du quatrième trimestre 2021, le PDG de l’entreprise Daniel Ek a évoqué les récentes polémiques, en expliquant : “les dernières semaines ont été synonymes d’apprentissage pour nous“. Au sujet de la désinformation notamment, la plateforme qui avait toujours refusé de prendre position a cette fois changé son fusil d’épaule, en assurant que “malgré son audience massive, Joe (Rogan, ndlr) doit également respecter notre politique”. La firme a ainsi indiqué avoir examiné individuellement chaque épisode de The Joe Rogan Experience, sans trouver de motif valable pour une suppression.

Les soutiens à Neil Young se multiplient

Il faut dire que la polémique opposant Neil Young au controversé Joe Rogan a eu plus de répercussions que prévu pour la plateforme de streaming musical. Après l’annonce du boycott du chanteur, qui accusait le podcast The Joe Rogan Experience de propager de la désinformation sur le vaccin contre le covid-19, plusieurs autres figures de l’industrie musicale ont rejoint le mouvement.

L’animatrice Brené Brown avait dans un premier temps annoncé qu’elle ne diffuserait plus de nouvel épisode de ses émissions jusqu’à nouvel ordre. Quelques jours plus tard, c’est au tour de David Crosby, Stephen Stills et Graham Nash d’annoncé publiquement leur soutien à Neil Young, en demandant eux aussi, le retrait de leur musique de la plateforme, face à la désinformation “aux conséquences mortelles” de Joe Rogan. Le trio a notamment appelé la chanteuse Taylor Swift à rejoindre le mouvement. Pour rappel, la jeune femme est aujourd’hui la seule à avoir réussi à faire plier le réseau social, en retirant sa musique de la plateforme en 2014 pour protester contre la rémunération trop faible des artistes.  Elle avait finalement fait marche arrière en 2017 après plusieurs promesses de la part de l’entreprise. 

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