Les chercheurs en sécurité de Snopes tirent la sonnette d’alarme. Depuis quelques temps, une campagne de phishing touche des utilisateurs des solutions de protection de Norton : ils reçoivent des e-mails dont l’apparence laisse penser qu’ils sont envoyés par l’éditeur du célèbre antivirus. Ce dernier prévient que l’abonnement au logiciel va être renouvelé, assorti d’un tarif qui peut faire dresser leurs cheveux sur la tête : 500 dollars, voire plus.
Des indices qui mettent la puce à l’oreille
Le tout s’accompagne d’un message qui propose aux utilisateurs inquiets de contacter un numéro de téléphone américain (qui renvoie probablement vers un centre d’appels ailleurs dans le monde) pour obtenir de l’aide. C’est lorsque les victimes appellent ce numéro pour contester l’abonnement que les choses empirent. L’opérateur au bout du fil cherche à obtenir les coordonnées bancaires de l’utilisateur et une fois en leur possession, il est trop tard : le compte en banque ne mettra pas longtemps pour être vidé.
Pour éviter d’être pris à la gorge, il faut bien vérifier l’adresse e-mail de l’expéditeur. L’éditeur de l’antivirus Norton envoie des messages avec ces adresses : [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] et [email protected]. Et aucune autre. En général, les numéros de téléphone pour contacter l’assistance client ne sont pas fournis dans ces e-mails, il faut les chercher sur les factures ou sur le site de l’éditeur.
Enfin, la plupart de ces messages sont en langue anglaise, ce qui doit déjà mettre la puce à l’oreille : en France, Norton communique avec ses clients en français. Et sans faute d’orthographe la plupart du temps, ce qui est généralement le signe d’une tentative d’hameçonnage…
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