Parti le 25 décembre dernier depuis la base européenne de Kourou, le télescope spatial James Webb s’est envolé avec les espoirs de milliers de scientifiques qui espèrent trouver de nombreuses réponses dans les observations de « Webb ». C’est avec cette lourde pression que ce bijou de technologie a quitté la Terre ferme il y a maintenant un mois, jour pour jour.
Alors que la mission s’est parfaitement déroulée jusqu’à présent, les ingénieurs de la NASA n’étaient pas des plus sereins hier, alors que le télescope se rapprochait dangereusement du point Lagrange 2, destination du voyage. À 1,5 million de kilomètres de la Terre, le télescope devait trouver la bonne orbite autour de ce point de gravitation, qui le maintiendra en « équilibre » dans l’espace.
Dans les jours qui ont précédé cette mise en orbite, la NASA s’était déjà réjouie du bon déploiement du matériel, ou encore de la bonne tenue du carburant. Cette dernière est d’ailleurs si satisfaisante que la durée de vie potentielle du télescope a déjà été allongée par les ingénieurs de la NASA qui pense avoir assez de carburant pour tenir quelques années de plus que prévu.
Une mise en orbite sous haute tension
Mais en ce 24 janvier 2022, c’était donc la trajectoire et la vitesse du télescope qui était au centre de toutes les inquiétudes à la NASA. Les ingénieurs de l’agence spatiale américaine devaient en effet maintenir une vitesse assez basse pour que le télescope ne fuie pas l’orbite, mais cette dernière ne doit pas être trop basse non plus, sinon le télescope ne pourrait pas maintenir une orbite autour du point Lagrange 2 comme la NASA le souhaite.
Plus important que la vitesse, la question de la trajectoire était elle aussi au centre de nombreuses questions à la NASA. Alors que le télescope flotte au milieu du vide depuis près d’un mois, qu’il se trouve à 1,5 million de kilomètres de la Terre, une erreur même infime pourrait avoir des conséquences dramatiques sur le reste de la mission.
C’est donc le cœur serré que la NASA a assisté à la mise en orbite du « Webb ». Finalement le télescope a bien rejoint l’orbite du point Lagrange 2, ce qui signe sans aucun doute la plus grande réussite de la mission jusqu’alors.
Les premières observations ne vont plus tarder
Dans les prochaines semaines, les ingénieurs aux commandes du télescope vont donc vérifier que tout se passe pour le mieux derrière le grand miroir octogonal. Ils vont ensuite préparer ce dernier à prendre ses premiers clichés de l’espace, dernière étape avant de vraiment commencer le travail.
Pour rappel, c’est à cette phase de la mission qu’Hubble avait défailli pour la première fois lors de son lancement en 1990. Heureusement pour la NASA le télescope spatial était bien plus proche de la Terre que n’est le Webb, ce qui avait permis à l’agence américaine de mener des missions de correction afin qu’Hubble nous livre les images du ciel que nous lui connaissons.
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1,5 million n’a jamais fait des millions !
Article écrit à la va vite !!!
Maintenant, on procède au refroidissement de l’instrumentation, du miroir et des caméras spectroscopiques, le but étant de travailler dans l’infrarouge… ensuite il faut aligner les segments du miroir primaire pour n’en faire qu’un… ce qui prendra des mois, pour enfin étalonner TOUS les instruments.
Les toutes premières images sont attendues à l’été 2022
Voilà, article libre de droits, vous pouvez compléter le vôtre
Ta correction est juste CHAHDAOUI mais un peu de gentillesse ne coûte rien ! Le journal du geek n’est pas “Nature”. Remercions les plutôt d’aborder des sujets complexes pour vulgariser ? Non ? Et l’auteur ne se sentira pas agressé et fera la modification.
Peace & Love