Google est connu depuis le début du siècle pour son moteur de recherche éponyme, mais depuis quelques années, les activités de la société Alphabet, la maison mère de Google, sont bien plus grandes et dépassent la simple navigation sur internet. Depuis 2015, Google propose notamment les Pixel, des smartphones reconnus par le monde de la tech comme de très bons photophones.
Mais alors que le succès critique a toujours été plus ou moins présent pour Google, la firme a longtemps eu du mal à se faire une place sur le marché, et l’entreprise californienne reste aujourd’hui encore très en deçà des chiffres d’Apple, Samsung et autres Xiaomi, qui sont des constructeurs de smartphones de premier plan.
Des spots publicitaires truqués ?
Alors, afin d’accroitre sa popularité, Google n’a jamais lésiné sur les moyens, notamment lors de la sortie du Pixel 4, un téléphone très complet, qui présentait malgré tout plusieurs défauts de taille, très vite ciblés par la presse critique. Alors que cette dernière avait un avis plutôt mitigé sur le téléphone, voilà que des DJ et autres animateurs radios ont dit tout le bien qu’ils pensaient du dernier smartphone de Google. Tout cela aurait même été fait sans que les principaux intéressés n’aient le Pixel 4 entre les mains.
C’est par exemple le cas des animateurs de iHeartMedia, ces derniers ont reçu la consigne de vanter les mérites du téléphone, notamment en photo. Mais le problème est que, à aucun moment, Google n’a laissé ces personnes avoir accès au téléphone pour se faire un avis impartial. Pire encore, la firme aurait volontairement refusé que les animateurs aient accès au téléphone.
Si pour le moment tous les dessous de cette affaire sont encore assez floues, une procédure pénale est en cours. Une plainte vient d’ailleurs d’être déposée au près d’un tribunal texan. La justice américaine va donc mener son enquête pour savoir si oui ou non des personnes ont bien dit du bien d’un téléphone sans même avoir pu le tester, et si ils ont été payés pour le faire, ce qui n’est à ce jour pas prouvé.
Une amende de plusieurs millions de dollars
Une manœuvre qui est quoi qu’il en soit complètement illégale et qui pourrait couter gros à Google. En effet, la loi américaine prévoit que chaque spot de publicité de ce type soit puni d’une amende de 10 000 dollars. Selon les premières estimations, ces spots auraient été diffusé 2400 fois sur les antennes de la radio. Après un calcul mathématique des plus savants, il est donc possible d’en déduire que Google encourt jusqu’à 24 millions de dollars d’amende.
Une lourde peine, même pour une entreprise de la taille de Google qui compte bien se battre pour éviter de payer autant. La firme a d’ailleurs réagi dans un communiqué, elle qui se dit très concernée par la création de cette enquête. Elle explique également avoir toujours travaillé pour respecter au mieux les lois sur la publicité, ne voulant jamais aller plus loin que la limite. Google assure même avoir mis en place “des politiques conçues pour nous assurer que nous respectons les réglementations et les normes de l’industrie.”
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