En déposant la marque « Sega NFT » dont le logo est visible ci-dessus, le géant japonais montre qu’il n’a pas l’intention de rater le train des jetons non fongibles. Il y a quelques jours, le directeur général délégué de l’entreprise, Haruki Satomi, a déclaré que Sega voulait tenter de nouvelles expériences et que des études étaient en cours en interne autour des NFT.
Une marque pour vendre des NFT ?
À l’heure actuelle, rien n’est encore décidé et Sega pourrait finalement abandonner toute idée de vouloir surfer sur les tokens décentralisés. Cela ne l’a pas empêché de prendre les devants, avec ce dépôt de marque auprès du bureau japonais de la propriété intellectuelle.
Dans l’hypothèse où Sega se lancerait dans les NFT, quelle forme pourraient-ils prendre ? Les expériences récentes de deux grands éditeurs peuvent donner des idées. Avec sa plateforme Quartz, Ubisoft a monté une offensive d’ampleur, en vendant des objets et équipements NFT pour le jeu Ghost Recon Breakpoint. Pour le moment, le succès n’est pas encore au rendez-vous, mais l’entreprise semble bien partie pour tenter de s’imposer dans ce secteur.
De son côté, Konami a joué sur la fibre nostalgique. L’éditeur a mis en vente des NFT commémoratifs pour célébrer les 35 ans de la franchise Castlevania. 14 NFT ont été vendus aux enchères, et cette fois avec succès : la vente a en effet généré 162.000 dollars de revenus.
Avec son incroyable catalogue de franchises célèbres, Sega pourrait s’inspirer de Konami…
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