Les autorités de police de plusieurs pays ont organisé des perquisitions le 17 janvier dernier pour saisir ou perturber les quinze serveurs qui hébergeaient les services de VPNLab. Ce VPN est désormais hors d’état de nuire. Supervisée par Europol, l’opération policière a mobilisé les forces de l’ordre en France, en Allemagne, plusieurs autres pays de l’Union européenne, ainsi qu’au Royaume-Uni, au Canada, et aux États-Unis.
Un VPN connu dans le Dark Web
Créé en 2008, VPNLab.net était un repaire de prédilection pour les cybercriminels qui pouvaient utiliser le VPN (basé sur la technologie OpenVPN) chiffré en 2048 bits. Virtuellement, les pirates étaient donc en mesure de faire leurs exactions en tout anonymat. Le service coûtait un minimum de 60 $ par an, une somme dérisoire au vu des dégâts provoqués par les attaques informatiques menées depuis VPNLab avec le temps.
https://twitter.com/Europol/status/1483395277910421505
Les autorités ont commencé à s’intéresser à VPNLab après plusieurs enquêtes impliquant le service : distribution de malwares, campagnes de ransomware et déploiement de ce type de logiciels malveillants qui handicapent gravement des entreprises et des infrastructures sensibles. VPNLab était connu du Dark Web, où son nom revenait souvent — et même parfois sous la forme de publicité.
L’enquête d’Europol a par ailleurs permis d’identifier une centaine d’entreprises susceptibles d’être la cible de telles attaques. La police travaille avec ces victimes pour limiter les risques encourus. En France, c’est la Sous-Direction de la Lutte Contre la Cybercriminalité à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (SDLC-DCPJ) qui a pris part à l’opération.
6400 serveurs
111 pays couverts
30 jours satisfait ou remboursé
10 connexions simultanées
3000 serveurs
105 pays couverts
30 jours satisfait ou remboursé
8 connexions simultanées
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