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Pass Vacinal : ce qui va changer au cinéma

Ce dimanche 16 janvier, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi controversé sur le pass vacinal. Annoncé le 27 décembre dernier, il a vocation à remplacer le pass sanitaire demandé à l’entrée des cinémas. Voici ce qui va changer.

Après des semaines de débats houleux à l’assemblée, le pass vaccinal a finalement été adopté par le Parlement. Une nouvelle étape dans la lutte contre le coronavirus, qui va selon le député Christophe Castaner “donner à l’exécutif des outils qu’il peut actionner les uns et les autres en fonction de la situation”. Pour rappel, le pass vaccinal contient la preuve d’un schéma vaccinal complet ou le résultat d’un test PCR positif datant de moins de 6 mois. Contrairement au pass sanitaire, il ne sera plus possible de présenter un test PCR négatif de moins de 24 heures.

Obligatoire au cinéma

Ce pass vaccinal va notamment être demandé dans les lieux de loisir tels que les bars, les restaurants, mais aussi dans les transports publics interrégionaux. Les salles de cinéma sont également concernées, pour une mise en place à partir du 20 janvier prochain. À cette date, il ne sera donc plus possible de présenter le résultat d’un test PCR ou antigénique négatif.

En revanche, il existe quelques subtilités. Ainsi, il ne sera pas demandé pour les spectateurs de moins de 16 ans. Ces derniers pourront accéder aux salles obscures avec un simple pass sanitaire. Pour les enfants de moins de 12 ans, aucun document ne sera demandé.

La nouvelle loi prévoit aussi que le personnel puisse contrôler l’identité des détenteurs d’un pass, en cas de doute. “ “Lorsqu’il existe des raisons sérieuses de penser que le document présenté n’est pas authentique et n’appartient pas à la bonne personne”. Cette vérification ne sera donc pas systématique.

Pour rappel, l’utilisation du pass de quelqu’un d’autre est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros. Les détenteurs d’un faux pass encourent quant à eux jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.

Toujours pas de pop-corn

Depuis le 3 janvier, la consommation de boissons et autres friandises est tout simplement interdite au cinéma. Une mesure prise par l’exécutif pour contraindre les spectateurs à conserver leur masque pendant toute la durée de la séance, alors que la vague Omicron continue de déferler sur l’Hexagone. Instaurée pour trois semaines, elle est donc encore d’actualité. Pour l’instant, le gouvernement ne s’est pas encore prononcé sur sa levée.

La situation sanitaire étant encore loin de s’améliorer, il va donc falloir se passer de pop-corn. Ce dimanche 16 janvier, le gouvernement annonçait que 278 000 nouveaux cas de Covid-19 avaient été détectés dans les dernières 24 heures.

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