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God of War (PC) : trois ans après, que vaut le portage PC du chef d’œuvre ?

Après une attente interminable, Kratos va enfin déchaîner son courroux sur PC le 14 janvier prochain. Alors, que vaut le portage de ce titre sensationnel ? La réponse ci-dessous.

En 2018, Santa Monica Studios offrait une suite mémorable aux aventures de Kratos avec God of War. aussi somptueux soit-il, ce chef d’œuvre est pourtant resté hors de portée des joueurs PC, qui rongent toujours leur frein en attendant une sortie sur leur machine préférée. Mais tout vient à point à qui sait attendre. Le Dieu de la Guerre en personne va enfin nous honorer de sa présence sur PC à partir du 14 janvier prochain. Après avoir pu tester cette version pendant quelques heures, voici notre ressenti sur ce titre tant attendu.

Avant toute chose, précisons qu’il ne s’agit pas d’un test du jeu en lui-même, dans la mesure où nous vous avions déjà livré nos impressions dessus à l’époque de la sortie. L’objectif est plutôt de juger de la qualité de ce portage PC au niveau du rendu visuel, des bugs potentiels, de la restitution du gameplay, et surtout de l’optimisation des performances.

Pour cette raison et afin de remettre ce test en perspective, précisons que nous avons essayé la version Steam du jeu sur une machine munie d’une GeForce RTX 3070 et d’un Ryzen 5 3600X*. Évidemment, tous les chiffres mentionnés ci-dessous sont relatifs à cette configuration et sont mentionnés à titre indicatif; ils ne représentent pas forcément l’expérience qui vous attend sur votre propre machine.

Toujours aussi somptueux et correctement optimisé

Commençons par l’éléphant dans la pièce : sans surprise, il vous faudra une machine plutôt musclée pour profiter de tout ce que ce God of War a à offrir sur le plan graphique. Mais dans l’ensemble, le travail d’optimisation graphique a été rondement mené. Notre machine a passé la majeure partie de son temps à osciller entre 80 et 95 FPS (*voir la configuration en haut de l’article), avec de rares chutes autour de 70 FPS* (Presets Ultra, 2560 x 1440, V-Sync On, Motion Blur à 0, DLSS désactivé).

En abaissant la qualité graphique à la valeur par défaut, nous avons à nouveau gagné une bonne douzaine de FPS* en moyenne. Il y a donc une certaine marge de manœuvre qu’il est possible d’ exploiter pour le faire tourner correctement sur une machine un peu plus ancienne, à condition de faire quelques concessions sur la qualité graphique.

Le DLSS fait le travail

Le résultat est tout aussi bon si vous optez pour le DLSS ; la technologie de supersampling d’Nvidia nous a permis de gagner une quinzaine d’images par seconde* en moyenne en optant pour la meilleure qualité de sampling proposée (rendu en 1708 x 960 avant suréchantillonnage).

Pour être tatillons, on relèvera toutefois un glitch graphique discret rencontré quelques secondes sur un point d’eau précis. Mais Sony précise qu’il s’agit d’un bug du DLSS déjà identifié sur la version pré-release à laquelle nous avons eu accès; il sera donc vraisemblablement déjà corrigé sur la version finale le jour de la sortie.

Une prise en main conforme à l’originale

Pour ce qui est de la prise en main, nous n’avons eu strictement rien à signaler pendant notre session. Nous avons commencé armé du traditionnel combo clavier souris, et God of War s’y prête plutôt bien; grâce aux mécaniques de verrouillage et de compensation de la distance, le manque de stick directionnel ne s’est absolument pas fait ressentir.

Mais pour profiter des sensations les plus authentiques, nous avons tout de même pivoté vers une manette à mi-chemin. Notre DualShock 4 a été reconnue instantanément par Steam, et donc par le jeu; la transition s’est faite en moins d’une seconde. Vous ne devriez donc rencontrer aucun souci de compatibilité avec les manettes prises en charge par la plateforme de Valve.

“Ne sois pas désolé. Sois meilleur.” © Santa Monica Studio

 

Aucun bug et de très bonnes sensations

Pour le reste, il n’y a pas grand-chose à reprocher à cette transposition. Notre session n’est certes pas allée au bout de l’histoire qui dure tout de même plusieurs dizaines d’heures, mais nous n’avons pas rencontré l’ombre d’un bug susceptible de venir gâcher cette arrivée en grande pompe.

En tout cas, ceux qui ont déjà touché au titre sur console et veulent désormais passer sur PC peuvent se rassurer : l’expérience semble parfaitement fidèle à celle de la version console, et vous pourrez donc vous en repaître sans modération. Pour ceux qui en ont été privés jusque-là, ça sera l’occasion parfaite pour découvrir un titre techniquement éblouissant, à la narration virtuose et au gameplay assez jouissif. Foncez, le Valhalla, c’est tout droit !

 

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