L’année 2022 est officiellement lancée. Sur Spotify, l’accent sera mis sur les podcasts, qui cartonnent à travers le monde. Pour permettre aux créateurs de faire fructifier leurs productions, le géant suédois annonce le lancement d’une nouvelle fonctionnalité d’affichage de la publicité. À l’heure actuelle, les publicités sont simplement énoncées au début, au milieu et à la fin d’un podcast, que vous ayez un abonnement Premium ou non.
C’est une manière pour Spotify de mieux rémunérer ces créateurs de contenus. Pourtant, nombreux sont les utilisateurs à “skipper” ces pages de réclames pour profiter directement de leur fiction ou émission préférée. Dans les prochains mois, cette manipulation deviendra impossible, alors que Spotify annonce le lancement des “call-to-action cards”. Le concept est simple.
Lorsqu’une publicité est lancée, une petite fenêtre s’ouvre et regroupe toutes les informations du produit ou du service promu. Il sera possible de cliquer pour être redirigé vers le site de l’annonceur pour profiter d’une promotion par exemple. On ne parle pas ici des publicités liées à la formule Freemium de la firme, mais bien des annonces proposées par les créateurs eux-mêmes pour financer leurs podcasts.
Nous faciliter la tâche ?
Dans son communiqué, Spotify explique sa démarche : “Que se passe-t-il lorsque vous entendez une pub vous informant des soldes d’Ulta, vous êtes souvent obligé de vous souvenir d’un code promotionnel ou d’une URL, ou de notez mentalement de rechercher l’offre lorsque vous revenez sur votre téléphone ou votre ordinateur. Ce processus est loin d’être intuitif. C’est pourquoi nous sommes ravis d’annoncer le lancement d’une nouvelle expérience publicitaire sur les podcasts”.
Même lorsque vous faites autre chose, ce qui arrive bien souvent pour les auditeurs de podcasts, ces cartes publicitaires resteront accessibles après la diffusion de la publicité. Vous pourrez ainsi la retrouver directement sur la page de votre podcast préféré. Plusieurs entreprises américaines sont déjà partenaires, et d’autres devraient suivre le mouvement dans les prochains mois.
Pas encore en France
Pour ceux qui exècrent les publicités, vous bénéficierez d’un peu de sursis. Pour l’instant, la fonctionnalité n’est proposée qu’aux États-Unis. On peut néanmoins imaginer que si le succès est au rendez-vous, elle s’exportera à l’international dans les prochains mois. D’ici là, il faudra vous contenter des bonnes vieilles pages de publicités.
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Super, en plus de payer pour un service, faut se taper la pub…
@Arnith
Ça a toujours été comme ça.
État initial: Il existe des services gratuits, financés par la publicités. Quelqu’un crée un concurrent payant, sans pub, avec un petit truc en plus (films, sport, VoD, …), et vante sa meilleure qualité, qu’il justifie par le coût de l’abonnement.
Plus ce nouveau service attire du monde, moins il y a d’utilisateurs des services gratuits. Les revenus publicitaires de ceux-ci baissent, et donc leur qualité baisse, ce qui attire encore plus de gens sur le nouveau service.
Lorsque les recrutements sur le nouveau service stagnent, l’appât du gain amène les actionnaires/décideurs à ajouter de la pub et/ou baisser légèrement la qualité du contenu, car la concurrence n’est de toute façon pas à la hauteur.
État final: des vieux services saturés de pub et de contenu douteux, et des nouveaux services payants avec pub.
Bon ben on va tous se remettre à télécharger ou faire nos playlists sur youtube… bravo les intellos de Spotify.
Pour l’instant la version cracker fonctionne toujours sans pub depuis des années, si ça se trouve c’est la seule version qui continuera de fonctionner sans pub, mdr
En somme la majorité des gens zappe la pub car zéro intérêt et ils viennent en mettre une couche.
Une preuve de plus que les marketeux ont le QI d une moule bouchot à marée basse.
Et comme sous entendu plus haut les gens vont repasser du légal à l illégal très rapidement.
Allez prochaine étape des pubs à la tf1 sur Netflix ?
Tant que c’est gratuit, la pub ne me dérange pas plus que ça car il faut bien trouver l’argent pour financer un service gratuit. La force des services payants est de pouvoir se financer sans passer par la pub. Mais là si on commence à cumuler publicités PLUS abonnements payants, on va avoir un problème.
Ca a le dont de m’énerver …
Ca commence à ressembler à la télévision Française: 138€ re redevance annuelle, soit un abonnement de 11,50€/mois quand-même, pour avoir une centaine de pages publicité/jour.
Personnellement je ne regarde plus la télévision depuis quelques temps déjà, mis à part pour les allocutions gouvernementales à cause des publicités et, il faut bien l’avouer, pour le niveau qualitatif des programmes proposés.
Même mon fils de 7 ans n’accroche plus avec la télévision, lui qui a grandit avec le flexibilité de Netflix et Amazon Prime.
Je paye l’abonnement Spotify en grande partie pour éviter la pub. Si je paye et qu’on me force quand même à gérer des pubs, tant pis pour eux. Je me demande quand même si les publicitaires ont conscience que les pubs forcées poussent souvent le consommateur à détester le produit ou la marqué imposé. Le jour où ils en auront conscience, ce serait un pas en avant pour eux.