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Sur Netflix, Don’t Look Up : Déni Cosmique est déjà un record

Sorti le 24 décembre sur Netflix, Don’t Look Up a largement rencontré son public. Le film d’Adam McKay vient de s’imposer comme le film le plus vu pour sa première semaine d’exploitation.

Avec Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence en tête d’affiche, Don’t Look Up avait toutes les cartes en main pour devenir un succès. Il n’a pas failli à sa mission, quelques jours après sa sortie sur Netflix, le film bat déjà tous les records. Dans le bilan de sa dernière semaine de l’année 2021, la plateforme annonce qu’il s’est imposé comme le plus gros succès de son catalogue en dépassant les 152,29 millions d’heures vues. Il devient ainsi le film à avoir été le plus regardé en seulement 7 jours. En ce 7 janvier, il affiche désormais plus de 263 millions d’heures.

Un succès plutôt controversé, puisque le film divise autant les spectateurs que les critiques. Néanmoins, au train où vont les choses, il pourrait bien devenir le long-métrage le plus populaire sur Netflix et ainsi dépasser Bird Box qui trône encore fièrement à la seconde place. On peut aussi l’imaginer largement dépasser Red Notice, avec Ryan Reynolds et Dwayne Johson, qui cumulait dans ces 28 premiers jours pas moins de 364 millions d’heures visionnées.

Une satire écologique qui fait mouche ?

Il faut dire que les thèmes abordés par le long-métrage sont très contemporains. L’histoire suit les aventures de deux scientifiques qui tentent par tous les moyens d’alerter l’humanité sur l’arrivée imminente d’une comète qui pourrait détruire la planète. Quelques mois après la publication du GIEC, difficile de ne pas faire le lien avec ce rapport d’expertise intergouvernementale qui tirait la sonnette d’alarme sur l’évolution du climat.

La réputation du réalisateur de The Big Short : le Casse du Siècle aura aussi sans doute favorisé le braquage actuellement réalisé par Don’t Look Up : déni cosmique. D’autant plus que Netflix a de grandes ambitions pour le film. La firme a en effet décidé de le projeter dans certaines salles américaines, s’offrant ainsi une voie royale vers les Oscars.

En route vers les Oscars ?

Car on le rappelle,pour espérer pouvoir concourir, les films en lice doivent obligatoirement faire un passage au cinéma. Si les règles avaient été assouplies avec la pandémie, les choses sont revenues à la normale à la réouverture des cinémas. Reste à voir désormais si le film s’offrira les faveurs de l’académie. Au vu de son casting, on imagine qu’il pourra décrocher quelques nominations.

Face à Jennifer Lawrence et Leonardo DiCaprio, on retrouve notamment Meryl Streep, Cate Blanchett, Jonah Hill et Timothée Chalamet. Ce sont autant de coqueluches d’Hollywood qui pourraient aider Don’t Look Up : Déni Cosmique à s’offrir une place de choix lors de la prochaine cérémonie qui se tiendra le 27 mars prochain à Los Angeles.

Un autre film diffusé sur Netflix est d’ailleurs en bonne voie pour obtenir une statuette. Il s’agit de The Power of the Dog avec Benedict Cumberbatch et Kirsten Dunst. La liste des nommés n’a pas encore été communiquée, mais on ne devrait pas avoir à patienter encore trop longtemps pour découvrir quels longs-métrages seront en compétition cette année.

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Source : Variety

6 commentaires
  1. Je suis abonné à Netflix depuis longtemps mais j’en ai marre de ces films médiocres, ça enchaine les navets surbudgetés. A un moment ils pourraient pas se poser et se demander comment mieux utiliser leur argent ?

  2. Excellent film, les acteurs sont justes, le scénario subtil et le message est à la fois puissant et glaçant… L’analogie avec l’écologie est évidente, le réchauffement climatique c’est notre comète.
    “Notre maison brûle et nous continuons à regarder ailleurs”…

  3. C’est sur que c’est un film métaphore qui est subtil et intelligent, beaucoup de brainless ne peuvent l’apprécier.

  4. Déjà, quand un mec utilise le mot “braninless” c’est clair qu’on a affaire au haut du panier… ce film est subtil si on est un éléphant ou une huitre, au choix. Il n’est pas plus intelligent non plus. Même le plus bas de plafond comprend la métaphore, signe de la non-intelligence du bouzin (attention, la vulgarisation c’est bien, me faite pas dire ce que je n’ai pas dit). Quant au message, il est vu, revu et re-revu : les méchants qui ne pensent qu’à l’argent et qui vont faire disparaitre notre civilisation pour s’enrichir (en mettant en parallèle la comète vs l’environnement dans notre société actuelle) clap clap clap quelle intelligence !

    Le message est ce qu’il est : une réalité et un reflet de notre monde, soit. Mais pour le reste, vous savez ce qui fait qu’un film est bon ?

    Trop long, un rythme mal géré, des personnages qui ne servent à rien à part enrichir un casting pour se palucher (Ron Perlman et Thimothée Chalamet ne servent strictement à rien), des caricatures plus caricaturales les unes que les autres : les méchants complètement bêtes et stupides, le dirigeant de société autiste et taré sans aucune personnalité, le scientifique angoissé qui stress devant les médias jusqu’à se renier, la scientifique qui n’est pas écoutée surement parce que c’est une femme (mais ce n’est justement pas exploité dans le film, on ne fait qu’un parallèle avec les médias sensationnalistes et les RS)… alors certes, ils veulent faire une satire et pousser les curseurs au maximum mais ça en devient narnardesque… et la on parle de CINEMA. Les acteurs, les personnages et leur développement, l’écriture/narration, la mise en scène bref, tout y est médiocre. Ce film manque justement de finesse pour être intelligent.

    Un film divertissant et amusant avec un fond de polémique (mais longuet), oui. Par contre un film intelligent et subtil, non pas du tout, il faut se respecter un minimum avant de penser cela ou alors le nivellement par le bas est devenu la norme.

Les commentaires sont fermés.

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