Depuis maintenant deux ans, les événements, salons et conférences en tout genre se voient dans l’impossibilité d’être tenus en physique, et se passent désormais de public. L’E3, grand rassemblement incontournable pour les joueurs du monde entier, ne fait pas exception à la règle et, après une édition 2020 complètement annulée, l’édition 2021 s’est déroulée de manière virtuelle.
Dès lors, les organisateurs avaient exprimé leur confiance sur le retour d’un événement physique pour l’E3 2022, et avaient même commencé à travailler sur celui-ci avec la ville de Los Angeles. Il n’en sera toutefois rien, puisque l’ESA annonce aujourd’hui vouloir renoncer à cette organisation et planifier ses différentes présentations de manière 100% numérique. Une décision certainement plus sage au vu de la reprise de la pandémie dans de nombreux pays. L’ESA déclare :
« En raison des risques sanitaires actuels liés au COVID-19 et de son impact potentiel sur la sécurité des exposants et des participants, l’E3 ne se tiendra pas en personne en 2022. Nous sommes néanmoins enthousiastes quant à l’avenir de l’E3 et sommes impatients d’annoncer plus de détails prochainement. »
Une édition virtuelle, mais pas dénuée de contenu
Qu’à cela ne tienne, l’année dernière, cela n’a pas empêché les nombreux annonceurs de nous présenter des jeux incroyables, et on pense surtout à la fameuse présentation de Microsoft et Bethesda, élue meilleure conférence de tout le salon. Pour autant, aussi sage et raisonnable que soit cette décision, il semble que d’autres n’aient pas encore compris l’urgence de la situation sanitaire.
Le CES 2022, debout coute que coute
En effet il y a bien un salon qui a décidé de résister, il s’agit du CES 2022. Etant le plus grand rassemblement technologique au monde, nombreux sont les annonceurs à avoir annulé leur participation au salon avant même qu’il ne commence. Et pourtant, les organisateurs n’ont pas jugé bon d’annuler l’événement. Durant toute cette semaine, les visiteurs ont en effet pu venir sur place à Las Vegas pour prendre en main certains produits… enfin ceux dont les marques sont venues.
Et il semble que la stratégie de la Consumer Technology Association n’ait pas été payante. En plus d’avoir exposé ses visiteurs à un risque considérable (malgré un protocole sanitaire stricte), l’association a sûrement dû avancer des frais considérables pour la tenue de l’événement, qui n’a au final accueilli qu’une poignée de personnes. Le risque en valait-il donc la chandelle ? Rien n’est moins sûr.
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