C’est une première mondiale. Le gouvernement veut lutter contre la pollution sonore, à l’aide de radars capables de détecter les deux-roues particulièrement bruyants. Ces derniers troublent la tranquillité des riverains et ont un réel impact sur la santé des Français. Dans la vallée de Chevreuse (Yvelines), les véhicules pétaradants font vivre un cauchemar aux habitants qui chaque été doivent composer avec des bruits de moteurs et des pots d’échappement trafiqués. Pour limiter ces comportements, des radars sonores vont être installés ce mardi 4 janvier à Saint-Lambert.
Ce système de contrôle, et à terme de verbalisation, va s’exporter dans plusieurs villes du territoire français. Paris, Nice, Toulouse, Bron, Rueil-Malmaison, Villeneuve-le-Roi et Saint-Forget sont pour l’instant concernés. Selon un décret, qui doit être publié prochainement, trois dispositifs du genre seront installés sur le bas-côté de la route, rapporte le Parisien. Ils devraient effectuer un contrôle automatique du “niveau d’émission sonore des véhicules.”
6 mois d’expérimentation
Si tous les radars du genre seront déployés dans les prochains jours, ils ne devraient pas servir à la verbalisation avant plusieurs mois. En effet, comme le notent nos confrères, il y aura une première phase d’expérimentation de six mois qui permettra de déterminer le niveau sonore autorisé, “en fonction des données récoltées”. Jean-Noël Barrot, député à l’origine du projet, explique que ces radars visent “des comportements ultra-minoritaires de personnes qui trafiquent volontairement leur moto ou leur scooter.”
Courant 2022, les radars sonores pourront servir à la verbalisation des contrevenants. L’amende a été fixée à 135 euros, un tarif qui se veut dissuasif. Car la pollution sonore est un sujet de santé selon l’Observatoire du bruit en Île-de-France. Selon lui, les bruits trop puissants pourraient faire perdre près de onze mois d’espérance de vie en bonne santé aux Franciliens. Selon le réseau Morphée, en 2019, 82 % des Français se disaient préoccupés par le bruit.
Le phénomène a aussi de lourdes conséquences économiques selon l’Agence de la transition écologique (Ademe). Chaque année, cela coûterait près de 147 milliards d’euros liés notamment à l’impact sur la santé et le manque de sommeil, mais aussi la perte de valeur des logements exposés au bruit.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Je suis curieux de savoir comment il va marcher. Ma Duke est donnée pour 93dB à 3750tr sur la carte grise. Certaines Ducati sont homologuée à +100dB…
bref ..
Ben les neuneus veulent des véhicules sans bruits des vaches silencieuses et des coqs muets.
L avenir s annonce bien ch…
Et pour ta moto elle a été homologuée donc
Pardon mais l’expérimentation va porter sur tous les véhicules.
Il n’est pas question de cibler exclusivement les deux roues.
Pour la techno : caméra, micro directionnelle et IA.
C’est clair c’est complétement débile leurs trucs.
Toutes les motos ne sont pas homologué au même décibel ni au même nombre de tour minute pour le contrôle de ces décibels.
Netrunner parle de sa moto a 93dB à 3750tr/m, la mienne est aussi a 93dB mais a 5000tr/m, comment feront t’il la différence ???
Sinon, je proposerai bien une solution totalement novatrice : on ferait passer les 2 roues régulièrement chez une sorte de garagiste indépendant qui vérifierait régulièrement si les motos sont correctes : pas de pièces qui menacent de casser, de pièces trafiquées, etc. Et le professionnel délivrerait une sorte d’attestation de conformité jusqu’au test suivant, genre tous les 5 ans. Ça limiterait les motos trop bruyantes, les vieilles moto rouillées trop dangereuses, les scooter désossés,… Ce serait même utile au moment de vendre sa moto pour garantir son bon état et ne pas se faire arnaquer. Et si ça baisse les accidents, ça pourrait baisser les tarifs des assurances.
Après on n’est pas obligé de limiter ça aux 2 roues. Si ça marche, on pourrait étendre à d’autres types de véhicule, par exemple les voitures dans un deuxième temps.
vous etes encore a rabais en France car ici au Québec la contravention est de 320 dollars cdn
On arrêtera de mettre des échappement full barouf quand tous les abrutie(e)s arrêterons le téléphone au volant ,trottinette ,scooteur ,et piétons complétement abrutis par leurs écrans!!
ils y en a même qui regarde des films entiers en roulant c’est n’importe quoi au moins avec le bruit cela les perturbe dans leurs rêves et ce concentre peu êtres u peu plus sur la route!!!
Que tous ces débiles comprennent bien : si une moto fait du bruit c’est surtout pour être entendu par ces crétins d’automobilistes qui ne regardent pas leurs rétros, téléphonent au volant ou écoutent leurs musique trop fort…
@Olivier : Malheureusement vos arguments ne reposent que sur des suppositions. Faire du bruit, ce n’est pas s’assurer d’être vu. Au contraire, l’automobiliste distrait ne vous entendra que lorsque vous arriverez sur lui, pourrais être surpris par le vacarme et risquerait de faire un geste brusque.
@Tout_le_monde :
Cet argument n’est souvent qu’une excuse pour les motards qui AIMENT faire du bruit. J’ai été le premier à y croire… Jusqu’à me rendre compte que cela ne fonctionnait pas et faisait chi.. le monde.
J’ai bien connu les copains qui vont au rupteur dans les tunnels pour leur propre plaisir ou lorsqu’ils croisent un autre motard. Quel est l’intérêt ? Je me suis don séparé des motards de ce genre pour me rapprocher d’un groupe de motards sachant prendre du plaisir sur la route tout en restant respectueux des autres usagers et des êtres vivants dans l’espace public.
Tous les automobilistes ne sont pas des débiles, idem pour les motards, les cyclistes, etc. Toutefois, il y en a un petit peu partout et dans chacune des catégories (sachant qu’un motards peut faire partie de chacune de ces catégories à la fois).
Arrêtons donc les débats stériles, et unissons nous pour le respect de chacun, le partage de la route, de l’espace public et l’applications des règles qui s’y appliquent.
Pour rappel : Nous ne sommes pas des justiciers, nous nous devons le respect mutuel, sur la route ou sur internet.
Bonne continuation à vous tous.
« Le vrai danger, dans cette société de surveillance, ce n’est pas Orwell mais Kafka, c’est ce renversement de la charge de la preuve qui fait de tout citoyen un présumé suspect, au mépris de la présomption d’innocence, et à qui l’on demande de prouver qu’il est innocent… ou comment, et pourquoi, ficher les “gens honnêtes” pour les protéger des malhonnêtes. On marche sur la tête. »
Jean Marc Manach , journaliste