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Bonne nouvelle, la NASA n’abandonne finalement pas l’ISS

Les États-Unis ont confirmé leur projet de rester sur la Station Spatiale Internationale jusqu’en 2030, au moins.

L’annonce du gouvernement Biden-Harris était attendue par les scientifiques du monde entier, elle est désormais officielle : la Station Spatiale Internationale va pouvoir poursuivre son voyage orbital au moins jusqu’en 2030. Dans un communiqué officiel publié par la NASA, l’administrateur Bill Nelson a ainsi rappelé l’importance de l’ISS pour la recherche spatiale, arguant qu’elle était “un phare de la collaboration scientifique internationale pacifique depuis plus de 20 ans, et qu’elle a permis de réaliser d’énormes progrès scientifiques, éducatifs et technologiques au profit de l’Humanité”.

Nouveau répit pour l’ISS

Avec une fin de vie initialement prévue en 2016, l’ISS continue donc d’enchaîner les missions. Il y a quelques mois, la station accueillait l’astronaute Thomas Pesquet, qui devenait son tout premier commandant français. Avec cette nouvelle annonce de la NASA, le géant volant inauguré en 1998, mais habité à partir de 2000, promet donc de nous offrir encore quelques belles découvertes.

Cependant, ce répit s’accompagnera d’un coût non négligeable pour la NASA. Avec ses deux décennies au compteur, l’ISS doit régulièrement faire face à des problèmes techniques plus ou moins importants. Autre enjeu majeur de la station, la présence géopolitique de la Russie. Alors que le pays de Vladimir Poutine compte parmi les seize pays propriétaires de la plateforme, ce dernier a récemment fait savoir son souhait de se retirer de l’ISS. Un départ qui lui permettrait notamment d’investir dans sa propre station spatiale, possiblement en collaboration avec la Chine, qui devrait être mise en orbite dès 2025. Une décision qui aura de lourdes conséquences pour la station internationale, puisque se pose désormais la question du financement de la partie russe, qui devra trouver repreneur afin d’éviter son abandon.  Pas d’inquiétude à avoir cependant, rassurait Dmitri Rogozine, le chef de la société spatiale d’État Roscomos, qui indiquait vouloir “confier la responsabilité de notre segment aux partenaires”, sans plus d’explications pour le moment.

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Source : NASA

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