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James Webb : le télescope pourrait vivre plus de 10 ans

Alors que la NASA avait mis du carburant pour que James Webb fonctionne 10 ans, le très bon lancement permet d’être plus optimiste.

Le télescope spatial James Webb attire tous les regards depuis son lancement le 25 décembre dernier. Alors que ce dernier s’est très bien passé à bord d’une fusée Ariane 5 européenne. La NASA continue de scruter les données autour de son télescope, et vient de faire une bonne surprise en surveillant les constantes de ce dernier.

En effet, la quantité de carburant restant après le décollage est légèrement excédentaire à ce qui était prévu. L’agence spatiale américaine explique en effet que les deux premières manœuvrées de changement de la trajectoire sont les raisons de cet excédant de carburant. C’est donc avec enthousiasme que la NASA a assuré que le télescope avait des quantités d’ergols suffisantes pour faire durer sa mission nettement plus de 10 ans.

Un surplus de carburant offert par l’ESA

Le carburant présent dans le moteur du télescope doit permettre de l’envoyer vers sa destination, le point Lagrange 2. Une zone de notre système Terre-Soleil qui est à la croisée des forces gravitationnelles de l’étoile et de notre planète. À ce point de stabilité, le télescope se tournera alors vers l’espace profond pour le scruter dans ses moindres détails.

Selon la NASA, c’est grâce au très bon travail de l’ÉSA, et à la très bonne tenue de la trajectoire par la fusée Ariane 5 au cours du vol. Cette dernière a eu une autre conséquence. En effet, la NASA assure que le déploiement des panneaux solaires, prévu pour arriver 33 minutes après le décollage, lors de sa séparation du télescope avec le corps central de la fusée, s’est déroulé plus vite que prévu.

29 jours où tout peut arriver

Mais alors que le lancement avait suivi une parfaite trajectoire, il a donc été possible pour la NASA d’ouvrir les panneaux solaires au bout de 29 minutes après le lancement.

Maintenant le télescope spatial James Webb vogue en direction du point Lagrange 2. Il devrait devenir opérationnel dans quel mois, lui qui a atteindra le point Lagrange 2, 29 jours après son départ, à la mi-janvier. D’ici là, le télescope devra encore réaliser plusieurs manœuvres très compliquées, dont une notamment qui doit permettre au différent instrument de se déployer, donnant au télescope sa forme finale, ou presque.

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4 commentaires
  1. Très belle réussite de l’ESA et de la NASA pour l’instant, mais je trouve dommage qu’un tel (et cher) bijou de technologie comme ça ne soit prévu pour fonctionner qu’un peu plus de 10 ans, alors que Hubble est là haut depuis plus de 30 ans.

  2. Punaise ! Deux articles lus et pan ! Encore des fautes d’inattention !

    Fésez dé efors lé ga parseke sa pik les I E et sa jen la lektur.

    “L’agence spatiale américaine explique en effet que les deux premières manœuvrées de changement de la trajectoire sont les raisons de cet excédant de carburant.”

  3. Il me semble que la mission de Hubble n’était prévue que pour une dizaine d’années aussi. Ils continueront surement d’utiliser Webb tant qu’il peut fonctionner.

  4. Hubble n’étais pas prévus pour plus longtemps, cepandant, ayant une orbite basse, ils ont pu le réparer et le mettre a niveau plus d’une fois !!

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