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Le projet d’Hyperloop au sud de Toulouse bat de l’aile

Les projets d’Hyperloop n’existent pas qu’aux États-Unis, à Toulouse aussi une entreprise a mis pied à terre, mais sans succès pour le moment.

« L’Hyperloop c’est l’avenir du train » assure, confiant, les admirateurs de ce moyen de transport du futur, capable de parcourir des distances folles en quelques minutes. Mais ce discours ne semble pas rassurer tous les acteurs en place dans son développement. En France, la région Occitanie, qui héberge le projet de la société californienne Hyperloop TT se donne un certain droit de réserve.

Tout avait pourtant si bien commencer en 2017. Le préfet de la Haute-Garonne accorde alors un terrain, appartenant à l’État, à la société venue de l’autre côté de l’Atlantique. Au sud de Toulouse, dans une ancienne base militaire, l’entreprise avait un but ambitieux : relier Toulouse à Montpellier avec un train supersonique filant à plus de 1000 km/h. Le trajet ne dure alors que 24 minutes. Une vraie révolution pour cette ligne qui prend aujourd’hui un petit peu plus de deux heures.

Mais aujourd’hui le projet semble prendre l’eau. En effet, le conseil Toulouse Métropole vient de refuser, le 16 décembre dernier, la création d’une piste d’essai d’un kilomètre. Mais d’après la Métropole, et son élue Dominique Faure, il n’y a aucune raison pour s’inquiéter. Le projet va venir à son terme il faut juste les accompagner « à leur rythme ».

La Région se garde le droit de demander un retour

Un son de cloche qui n’est plus exactement le même du côté de la Région, lui qui avait pourtant accueilli, il y a de ça 5 ans, les dirigeants de l’entreprise avec la plus grande des excitations. Mais depuis, 15 millions d’euros de crédit d’État envolé, et des avancés peu visibles semblent avoir coûté leur place aux mêmes dirigeants italiens et allemands de la société dans le cœur de Carole Delga, la présidente de la Région, qui était déjà en place en 2017 lors de leur arrivée en Occitanie.

La Région a d’ailleurs annoncé il y a peu qu’elle se réservait le droit de demander un remboursement sur les crédits effectués de sa part. Au total, le contrat initial prévoyait une aide de 450 000 euros, aujourd’hui un peu moins de 100 000 € ont déjà été payés.

Un projet qui patine

Alors que les idées d’Hyperloop, qu’elles soient développées par Virgin (qui a sa propre branche dans ce domaine) ou par Hyperloop One, sont en train de prendre de l’importance, le projet toulousain semble à la traîne. En effet, sur l’ancienne base de Francazal, gracieusement offerte par l’État, Hyperloop TT n’a pas effectué le moindre test avec des passagers au sein de ses « nacelles ».

Selon le calendrier initial, cela aurait dû avoir lieu en 2020, mais la pandémie, et les retards de développement ont retardé de plusieurs années le programme. Il faudra donc être patient pour les élus, qui s’impatientent de plus en plus alors que d’autres entreprises, notamment des start-up, lorgnent sur les installations de Francazal.

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5 commentaires
  1. Hyperloop ! Concept-Lubie complètement débile pondu par un Musk probablement stone ce jour-là et qui s’est bien gardé d’investir le moindre de ses dollars à lui dedans…

  2. De la m… en boite. Même l’armée, propriétaire d’une partie du terrain étaient morts de rire lors de le la cession du site. Projet scientifique iréalisable. Politiques locaux candides

  3. Érreur! Ce n’est pas la région qui a refusé le permis de realiser la piste d’essai,c’est Hyperloop qui a demandé l’annulation du bail de concession du terrain…Hyperloop a pris les sous de la région et se casse.
    Il y a quelques années ce sont les hypothétiques studios américains qui devaient s’installer sur ce même site….même arnaque !!

  4. C’est ce que disaient certains “esprits visionnaires” à propos des premiers trains à vapeur ou des gars qui s’acharnaient à faire voler des avions.
    On en reparle dans 10 ans…

  5. Hyperlop est infaisable. François La cote un ingénieur specialiste ferroviaire l’a expliqué dans un article que n’ont pas vraiment réfuté les promoteurs de l’hyperloop, alléguant des solutions ne pouvant être divulguées. Comment ses promoteurs ont-ils pu croire en une idée à la Jules Verne agrémentée d’un vague calcul de coin de table? Pas d’ingénieurs parmi les décideurs ? Ou bien sont-ils à ce point subjugués par Elon Musk q’ils en perdent toute lucidité. D’ailleurs Musk n’y a pas mis d’argent il me semble.

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