C’est une rumeur tenace qui reste accrochée dans l’esprit des scientifiques comme le sparadrap au doigt du capitaine Hadock. Beaucoup refusent pourtant d’y croire, mais les partisans les plus optimistes sont de plus en plus nombreux. À mesure que ce groupe s’agrandit, il gagne en crédibilité, et surtout, il multiplie les preuves indirectes.
Sans vraiment encore bien comprendre comment, il serait en effet bien possible que l’atmosphère de Vénus héberge des formes de vies. Primitive, microbienne ou bactérienne, peu importe, la vie est là, et si cette hypothèse finit par être prouvée, cela signerait une vraie révolution dans notre conception de la vie, de l’Univers et de son fonctionnement.
L’idée d’une vie extraterrestre est réservée à la science-fiction
Pendant longtemps nous avons pensé que nous n’étions pas seuls, que quelque part dans le ciel, d’autres personnes comme nous, du moins d’autres espèces vivantes existent. Mais depuis un peu moins d’un demi-siècle, ce fantasme est tombé dans le monde de la science-fiction et de la pop culture.
Les scientifiques ne croient plus en la présence d’une vie extraterrestre, du moins certainement pas dans notre système solaire. Et pourtant les candidats ne manquent pas. À commencer par les Lunes de Jupiter, notamment Europe, qui dispose certainement d’un océan d’eau liquide sous sa surface, un terreau parfait pour abriter la vie me diriez-vous ? Rien de moins sur.
Vénus : candidate idéale malgré elle ?
En effet, les conditions pour que la vie se développe sur une planète ou une lune sont très particulières, et ce n’est certainement pas sur la très inhospitalière Vénus que la vie a pu prendre racine.
Et pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître c’est bien au sein de la très dense atmosphère de notre voisine que la vie pourrait exister. Les scientifiques sont du moins de plus en plus nombreux à le penser. Inutile de penser une seconde que la vie pourrait exister sur le sol brûlant de Vénus. Ce dernier est en moyenne à 460 °C, tandis que l’air, irrespirable est à 96 % composé de dioxyde de carbone. Rajoutez à cela des vents autour des 360 km/h.
Il ne faut donc pas un doctorat en astronomie pour comprendre à quel point la « sœur jumelle de la Terre » comme elle peut être nommée est inhospitalière. Mais selon les scientifiques les plus optimistes, des poches de vie existent bien sur Vénus. Ces dernières se trouvent au sein de l’atmosphère de la planète.
En effet, depuis les années 70 et son exploration par les Soviétiques, des traces d’ammoniac avaient été détectées autour de la planète. Depuis, les scientifiques ont trouvé des traces de dioxygène, mais aussi de vapeur d’eau. Encore des indices laissant penser que la vie a pu et peut encore exister sur Vénus.
Selon une toute nouvelle étude menée par des chercheurs du MIT, les nuages vénusiens à 50 kilomètres d’altitude seraient les meilleurs candidats. Ces derniers seraient même « potentiellement habitables » dans des conditions très particulières.
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Faut envoyer les chinois avec leurs ballons. .