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Sanctions contre la Chine : DJI inscrit sur la liste noire américaine

Malgré le changement d’administration, les États-Unis continuent de mettre la pression sur la Chine. Washington a ainsi ajouté à sa liste noire le constructeur de drones DJI et sept autres entreprises du pays.

Les investisseurs américains ne pourront pas acheter ou vendre les actions de huit nouvelles entreprises chinoises, que le Département du Trésor américain a ajouté à la liste noire des investissements. À l’inverse, les sociétés incriminées ne peuvent plus importer de technologies américaines sans une licence spéciale.

Atteintes aux droits humains dans la province du Xinjiang

Il s’agit pour la Maison Blanche de faire pression sur des sociétés qui faciliteraient les atteintes aux droits humains contre la minorité musulmane des Ouïghours basée dans la province du Xinjiang. Brian Nelson, le sous-secrétaire américain au renseignement financier, explique que l’action des autorités met en évidence la manière dont ces entreprises des secteurs chinois des technologies de défense et de surveillance « coopèrent activement avec les efforts du gouvernement [chinois] pour réprimer les membres des groupes ethniques et religieux minoritaires ».

Parmi ces entreprises se trouvent donc DJI, le constructeur de drones bien connu. L’entreprise assure n’avoir rien fait qui justifie sa présence sur cette liste noire. À l’occasion d’une précédente déclaration sur le même sujet, DJI a annoncé qu’il évaluait toutes les options à sa disposition pour s’assurer que ses clients, partenaires et fournisseurs soient traités de manière juste.

C’est un sérieux coup dur pour le fabricant, qui compte à son capital plusieurs grands noms américains de l’investissement comme Sequoia Capital China et Kleiner Perkins. Ces fonds pourraient être forcés de lâcher leur participation dans DJI, ce qui fragiliserait la position financière de l’entreprise.

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