Sextoys : voici les accidents les plus courants (et comment les éviter)

Il suffit de s’intéresser au merveilleux monde des faits divers pour s’en rendre compte : les jouets sexuels ont aussi leur part d’ombre. Qu’il s’agisse d’un anneau pénien transformé en garrot, ou d’un plug impossible à déloger, les blessures liées aux sextoys ont explosé ces dernières années. La bonne nouvelle, c’est que cela signifie d’abord que l’usage des jouets pour adultes s’est largement démocratisé, et qu’on hésite (un peu) moins à demander une aide médicale en cas de besoin. La mauvaise, c’est que beaucoup d’utilisateurs et utilisatrices n’ont toujours pas les bons réflexes lorsqu’il s’agit d’accessoiriser leur vie sexuelle.

Heureusement, la plupart des “blessures” liées aux sextoys restent le plus souvent bénignes. Il s’agira avant tout d’égratignures ou d’irritations superficielles. Pour autant, rappelle la sexologue Martha Tara Lee au micro de Mashable, “toute blessure à une zone érogène peut être effrayante, voire traumatisante”. Pour éviter le pire, tout en restant préparé à certaines éventualités, voici quelques conseils pour limiter les risques.

Choisir ses outils

On ne le répètera jamais assez : peu importe sa forme ou l’orifice de destination, on n’improvise pas un sextoy avec n’importe quel objet du quotidien. Si les jouets et accessoires pour adultes autorisés dans l’Union européenne sont bardés de certifications, ce n’est pas pour rien. Exit donc, les huiles alimentaires en guise de lubrifiants, les mousquetons transformés en anneaux péniens ou n’importe quel objet phallique utilisé à des fins érotiques. Les journaux regorgent de faits divers évoquant des glissades malheureuses sur des bouteilles, des courgettes et même des obus. Pour se faire plaisir, on privilégiera donc plutôt les objets dont la forme et les matériaux ont été conçus pour une utilisation sexuelle.

Attention aux trous

Attention aussi à correctement utiliser vos sextoys. Selon leur taille et leur forme, on déconseillera parfois leur usage à une utilisation anale, qui risquerait de les aspirer par effet de succion. Pour les pénis, la taille d’un anneau adapté évitera aussi les blessures par effet de garrot. Enfin, à l’heure où la sextech investit de plus en plus notre chambre à coucher, il faudra aussi prendre garde aux moteurs présents dans les jouets pour adultes. Comme pour un téléphone, les sextoys peuvent connaître d’importants problèmes de batterie, des surchauffes, et même créer des interférences avec un pacemaker en cas de déficience cardiaque. Le plus simple reste encore de lire les notices fournies avec les jouets en question… et d’opter pour des accessoires de qualité.

Lubrifier… et doser

Même en utilisant un sextoy correctement, l’accident peut toujours arriver. Une utilisation un peu trop intense, une taille légèrement sous-estimée, et la soirée est tout de suite moins drôle. Pour éviter ce type de désagréments, le meilleur conseil reste encore d’y aller progressivement, et surtout de lubrifier. À condition d’utiliser un produit adapté (à d’éventuelles allergies, mais aussi aux jouets que vous utilisez), le lubrifiant évite grandement “la friction qui provoque des frottements, des abrasions, des déchirures ou des fissures”, explique la sexologue Lisa Finn. Attention quand même à ne pas trop en abuser, sous peine de risquer la glissade, qui peut être tout aussi désagréable.

Dans tous les cas, et peu importe la pratique, on rappelle bien évidemment que le consentement est de mise tout le temps, et partout.

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