La Suisse autorise le suicide assistée depuis plusieurs années. Le patient avale du pentobarbital de sodium liquide, ce qui le plonge dans un coma au bout de deux à cinq minutes. La mort survient peu après, sans douleur et en toute tranquillité. L’an dernier, ce sont 1.300 personnes qui ont fait appel aux services des deux prestataires suisses, Exit et Dignitas.
Première capsule en 2022
Une nouvelle méthode pourrait faire son apparition dans les prochains mois. L’entreprise australienne Exit International (pas de rapport avec Exit en Suisse) a mis au point une capsule au design futuriste, dans laquelle le patient s’installe et peut diriger à sa guise le processus. L’appareil, baptisé Sarco, remplit son office sans avoir recours à des substances contrôlées.
À la place, la capsule se remplit d’azote, ce qui réduit le niveau d’oxygène de 21 % à 1 %. La personne pourra se sentir « légèrement euphorique avant de perdre conscience », détaille Philip Nitschke, le patron d’Exit International. La mort survient par privation d’oxygène (hypoxie) et de dioxyde de carbone (hypocapnie). L’opération, qui dure 30 secondes environ, n’engendre ni panique, ni sensation d’étouffement.
https://www.youtube.com/watch?v=HUp6aowxPTE
L’objectif du constructeur est de supprimer toute forme d’examen psychiatrique du processus : actuellement, il faut un ou deux médecins pour prescrire le pentobarbital de sodium. Dans la capsule, c’est la personne qui contrôle elle-même la méthode de l’intérieur. « Naturellement, il y a beaucoup de scepticisme, surtout de la part des psychiatres », reconnait Philip Nitschke.
La capsule est imprimée en 3D, elle peut être transportée à l’endroit désiré de la mort ou dans les locaux d’une organisation pour le suicide assistée. Le constructeur a fabriqué deux prototypes du Sarco, dont un est exposé dans un musée allemand. Un troisième modèle est en cours d’impression aux Pays-Bas, il devrait être prêt à fonctionner dès l’année prochaine en Suisse.
Exit International devra au préalable s’entendre avec les organisations du pays. Des discussions se tiendraient actuellement avec Dignitas et Exit. Ces derniers ont indiqué ne pas vouloir utiliser cette technologie pour le moment.
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Perso, je prefer une pill et le fais que des médecins doivent passer un moment avec les patients avant de prescrire est une bonne chose afin de comprendre les motivations du patient!
Après, il ne faut pas oublié que toutes les personnes ne pourront peut être pas appuyer sur le bouton, Alzheimer, Parkinson ou autres traumatismes pesant que les mains ne puissent appuyer sur un bouton.
Ce système n’a PAS été homologué en Suisse.
Les patients sont suivi depuis des années déjà par des médecins… donc 2 de moins…
Ca me rappel Futurama 😀