Si vous avez toujours rêvé d’avoir une œuvre d’art, signée de la main d’un des plus grands maîtres dans votre salon, la solution se trouve peut-être dans la prochaine vente de la maison Sotheby’s.
En collaboration avec Particle, une plateforme d’achat et de vente de NFT, elle a prévu de diviser puis vendre un tableau de Banksy. Mais que les amoureux de l’art se rassurent, la toile ne sera en aucun cas endommagée, la découpe sera entièrement virtuelle.
Une œuvre d’art devient 10 000 NFT
En effet, la maison de vente explique avoir créé 10 000 NFT représentant tous une partie de la toile « Love is in the Air » du célèbre street-artiste Banksy. Au cours de la vente, les NFT devraient être repartis de manière aléatoire. Particle explique également que ces derniers auront tous le même prix de départ, à savoir 1500 dollars. Une fois la vente clôturée, les NFT rejoindront une plateforme de revente où leurs prix devraient grimper en flèche.
Afin d’éviter qu’une personne, très fortunée, arrive à récupérer tous les NFT de la toile, et en demande donc l’acquisition physique, 1 % de ces derniers a été donné à Particle Foundation, créée pour l’occasion. L’objectif est ainsi de réguler le marché de l’achat revente, mais aussi d’empêcher une personne de posséder 100 % du tableau. Si tel était le cas, Particle serait obligé de céder ce dernier à son propriétaire virtuel.
Rendre l’art plus accessible
Pour rappel la toile « Love is in the Air » de Banksy avait été achetée en mai 2021 par Particle pour la somme de 12,9 millions de dollars. En vendant chacune des pièces de l’œuvre 1500 dollars, la société réalise déjà un bénéfice de quelques millions.
De son côté Loïc Gouzer, fondateur et CEO de Particle assure que cette vente a pour but de rendre l’art plus accessible encore. Ancien responsable de l’art contemporain pour la très célèbre maison de ventes aux enchères Christie’s, il s’est toujours senti « exclu » en voyant les prix des ventes. Selon lui, l’art s’apprécier aussi « par la possession » comme il le confiait au New York Times.
Il veut donc permettre aux personnes ne disposant pas de millions de dollars d’acquérir des œuvres, au moins en partie, afin d’entamer une collection virtuelle.
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