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Le pansement du futur tiendra peut-être dans une seringue

Aujourd’hui les pansements sont généralement en tissus, mais selon cette équipe de chercheurs de Montréal l’avenir pourrait être tout autre.

En général quand on souffre d’une plaie, il est préférable de panser cette dernière. Cela peut permettre d’arrêter les saignements, mais aussi de réduire drastiquement les risques d’infections. Une telle pratique médicale est donc courante, et de nombreux foyers disposent de quelques pansements beiges dans leur trousse à pharmacie.

Mais si ces produits sont très pratiques pour les plaies au niveau de la peau, il est plus compliqué de panser d’autres parties. En effet, des régions de notre corps comme le cœur, les cordes vocales ou encore les muscles sont des zones toujours en mouvement, et cela pose bien des problèmes aux médecins qui ne peuvent pas y appliquer de pansements traditionnels.

Un casse-tête pour les chercheurs

En étant en mouvement continu, ces organes ne permettent pas aux pansements de “prendre” sur la blessure et de s’y fixer, il est alors quasiment impossible que ces derniers restent en place plus de quelques heures, ce qui oblige de panser encore et encore un patient en attente d’une amélioration de son état de santé.

Mais face à ce problème, une équipe de médecins de l’université McGill à Montréal a peut-être trouvé la solution. Ils ont en effet réussi à concevoir un nouveau matériau, qui pourrait être utilisé dans le pansement de ces organes précisément. Ce produit miracle est un dérivé de l’hydrogel, une substance déjà connue dans le monde médical pour ses capacités adhésives.

Un avenir prometteur

Mais alors que les hydrogels conçus jusqu’à présent étaient incapables de résister à plus de 120 battements par minute, le nouveau composé venu du Canada reste toujours intact, même après des tests éprouvants qui auraient eu raison de bon nombre de ses confrères. Forts de cette réussite, les chercheurs à l’origine de cette trouvaille restent très mesurés quant aux applications possibles de ce nouvel hydrogel.

Selon eux il est encore trop tôt pour tirer des conclusions et s’ils reconnaissent volontiers qu’il s’agit ici d’un “très bon résultat”, ce dernier n’est que “prometteur ” et en rien un aboutissement qui viendrait tourner une page de l’histoire de la recherche médicale. Selon les scientifiques, si un tel hydrogel pouvait voir le jour dans les prochaines années, ce dernier pourrait alors être capable d’injecter des médicaments directement dans la zone visée.

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3 commentaires
  1. c’est un vrai obsession avec les piqures dans ce pays….. allez faire de l’acupuncture mais arrêtez votre baratin.

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