Des sports aux sciences en passant par les arts, toutes les disciplines ont leurs champions. Et les jeux vidéo ne font pas exception. Mais lorsque l’on est déjà passé maître dans un jeu dont on connaît les moindres coins et recoins, il faut se chercher de nouveaux défis pour continuer à s’amuser. Un inconditionnel de la série Resident Evil repéré par Kotaku a récemment poussé ce concept vers de nouveaux extrêmes en enchaînant… toutes les variantes des quatre anciens opus sans prendre le moindre dégât ni réaliser la moindre sauvegarde.
Pour réussir cet exploit baptisé “God Run”, le streamer MattDaRoc a ainsi dû terminer chaque version possible de Resident Evil, Resident Evil 2, Resident Evil 3, et Resident Evil – Code: Veronica avec tous les personnages, de Jill à Chris en passant par Claire et Leon. Au total, cela revient à finir 10 jeux Resident Evil d’une traite sans la moindre égratignure, ce qui lui a pris environ quinze heures.
Une persévérance impressionnante
Finir un jeu sans prendre la moindre pichenette est souvent très difficile, quel que soit le titre. Mais ceux qui se sont déjà frottés aux vieux épisodes de Resident Evil savent que c’est particulièrement vrai dans cette série. Pour commencer, les personnages sont plutôt démunis lorsqu’il s’agit de se protéger; dans Resident Evil, point de bouclier ou de cape d’invisibilité. Il faut donc parcourir des niveaux jonchés de pièges tout en acceptant d’être exposé à des ennemis retors qui ne demandent qu’à prendre le joueur au dépourvu. Pour espérer finir un Resident Evil – ou plusieurs – sans se faire toucher, il faut donc connaître chaque séquence sur le bout des doigts.
C’est d’autant plus difficile que les enjeux et la pression augmentent de façon exponentielle au fur et à mesure de ce “God Run”. On imagine que repartir de zéro à cause d’une minuscule petite bévue après plus de dix heures de perfection doit être un véritable crève-cœur. Il faut donc une bonne mémoire, des doigts agiles, des réflexes affûtés, une concentration absolue à chaque instant, et surtout un self-control à toute épreuve. Que l’on apprécie les jeux vidéo ou pas, c’est donc un tour de force qui a demandé une sacrée persévérance à MattDaRoc. Chapeau bas!
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