Si ce poisson peut nous faire douter, ressemblant plus à un burger qu’à une sardine, il s’agit bien d’un animal marin. Ce dernier vient d’être découvert dans les profondeurs de nos océans par le pêcheur russe Roman Fedortsov, et il doit y vivre depuis des millions d’années.
Fedortsov est un habitué des animaux marins des grandes profondeurs, tous plus étranges les uns que les autres. Mais cette découverte, baptisée “cheeseburger avec des dents” par internet, permet de remettre en surface un problème bien connu dans le monde de l’astronomie ou du paranormal.
La paréidolie, une sacrée illusion d’optique
Que peuvent donc avoir en commun, une photo de Mars, un poisson des profondeurs et une maison hantée ? Ces trois lieux sont loin de nous être familiers, et ils permettent à notre cerveau de voir ce qu’il a envie de voir, dans des formes plus ou moins abstraites. En réalité ce phénomène, qui touche à peu près tout le monde, s’appelle la paréidolie. Il s’agit d’une forme assez spéciale d’illusion d’optique qui fait que nous pouvons voir des cheeseburgers dans des poissons ou encore des formes humaines ou extraterrestres à la surface de Mars.
Très bien connu des scientifiques ce biais cognitif s’explique par une loi très simple de la nature : elle déteste le vide. Alors en voyant un nuage, un paysage inconnu ou ici un poisson des fonds marins, il est plus facile pour notre cerveau d’associer cette nouvelle forme à quelque chose de déjà connu, plutôt que de devoir en “ajouter” une nouvelle dans notre mémoire.
Notre cerveau a l’impression de déjà connaître ce nouvel élément et il peut donc le mémoriser plus facilement. Dans le cas ici de poissons venus des fonds marins, notre cerveau fait tourner notre imagination à 100 % afin de trouver une ressemblance et ainsi “légitimer” cette nouvelle forme.
Les paréidolies auditives
Plus rare, mais la paréidolie peut également survenir avec des stimulus auditifs. Il sera en effet possible d’entendre des mots, en français par exemple, dans une chanson écrite dans une langue étrangère dont nous ne parlons pas un mot. L’un des exemples les plus connus et les plus récents concerne le refrain de la chanson “Cheerleader” d’Omi dont le refrain pourrait se comprendre comme “On va quitter la France on va chez Lidl” en lieu et place de “Oh think that I found myself a cheerleader”. Un phénomène accentué par l’anglais jamaïcain du chanteur Omi, un accent qui est encore moins familier pour nous dans l’hexagone.
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