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Twitter veut en finir avec les photos non consenties

Le réseau social veut désormais interdire le partage de photos d’utilisateurs sans leur consentement.

Sur Twitter, les règles en matière de droit à la vie privée sont déjà relativement solides : officiellement, il est interdit de partager des informations personnelles (adresse, nom, numéro de téléphone ou autre), en particulier lorsque ces dernières concernent un tiers. Depuis 2015, l’entreprise a également pris des mesures fortes pour interdire le revenge porn. Désormais, l’ensemble des précautions prises par la plateforme — qui appartient à Parag Agrawal depuis le départ de Jack Dorsey — s’étend à l’ensemble des contenus publiés. Concrètement, chaque photo ou vidéo publiée sur la plateforme fera désormais l’objet d’une étude approfondie. Qu’ils soient pornographiques ou non, les contenus pourront être supprimés sur simple demande d’une des personnes présentes sur le média en question.

Renforcer le droit à l’image

Avec cette énième mesure pour renforcer la vie privée de ses utilisateurs, Twitter affirme encore un peu plus sa volonté de protéger son audience, notamment contre le doxxing (qui consiste à divulguer des données de tiers), et les trolls. “Le partage de médias personnels, tels que des images ou des vidéos, peut potentiellement violer la vie privée d’une personne et peut entraîner des dommages émotionnels ou physiques”, estime ainsi Twitter, qui pointe tout particulièrement les effets néfastes de ce type de contenus sur les femmes, les militants et les personnes issues de minorités.

Concrètement, dans le cas où un média sera signalé, ce dernier ne sera pas supprimé de manière rétroactive. Dans un premier temps, Twitter contactera l’auteur du post en question, afin de déterminer si la photo ou la vidéo présente réellement une violation de la vie privée de la personne incriminée. En cas de confirmation, la publication sera finalement supprimée, assure l’entreprise dans un communiqué. Les personnes multipliant ce genre d’abus pourront être bannies du réseau social pour un temps déterminé, ou de manière définitive. À noter cependant que cela ne s’appliquera pas aux personnalités publiques, et aux contenus jugés d’intérêt public par l’entreprise.

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