On sait aujourd’hui qu’il existe de nombreuses planètes en dehors de notre système solaire, on parle alors d’exoplanètes, de la même façon que toute forme de vie venue d’en dehors de la Terre serait baptisée extraterrestre. Le télescope spatial Kepler s’est fait au cours de ses 10 ans de service, un expert de cette question des exoplanètes.
Il en a repéré des milliers et si sa mission s’est terminée en 2018, faute de carburant suffisant, les astronomes du monde entier sont encore nombreux à chercher dans les relevés des traces d’exoplanètes supplémentaires.
Avec l’utilisation d’un nouveau réseau de neurones profonds, les scientifiques ont réussi à révéler l’existence de plus de 350 exoplanètes dans notre galaxie. Grâce à ce nouveau modèle de recherche, baptisée ExoMiner, les scientifiques assurent qu’ils sont aujourd’hui capables de faire le tri entre les vraies exoplanètes et les “faux positifs” toujours assez nombreux dans les résultats.
Une IA aux résultats bluffants ?
Très confiants quant aux capacités de leur IA, les scientifiques assurent que “quand ExoMiner dit que quelque chose est une planète, vous pouvez être sûr que c’est une planète”. Une déclaration que l’on doit au chef de ce projet Hamed Valizadegan. Ce dernier n’hésite pas à faire la comparaison entre l’homme et la machine, assurant que son réseau neuronal artificiel est “dans quelques cas plus précis que les experts humains”.
En ce qui concerne les 366 planètes découvertes, si leur nombre peut impressionner cette moisson de taille n’a finalement pas permis de trouver des planètes semblables à la Terre. Aucune ne se trouve d’ailleurs dans la zone habitable de son orbite. Une annonce qui n’a rien d’étonnant, cette zone des systèmes est la première que les scientifiques observent et ils lui donnent une attention toute particulière. Il aurait été plus qu’étonnant qu’ils soient passés à côté d’une planète sur ces orbites-là.
Mais ExoMiner est loin d’avoir dit son dernier mot et l’IA compte bien développer ses connaissances en ce qui concerne les planètes afin de s’attaquer aux données d’autres télescope comme le TESS ou encore PLATO, un télescope spatial européen dont le lancement est prévu pour 2026.
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