Pour contrer l’hégémonie grandissante du géant Netflix, mais aussi de Disney+, qui prévoit d’investir 33 milliards de dollars dans ses futures productions, Canal+ a de la ressource. Le groupe entend en effet attaquer le roi de la SVOD sur son propre terrain dans les mois à venir, en misant sur plusieurs dizaines de nouvelles séries originales. Dans une interview accordée à France Info, le Directeur général adjoint du groupe Canal Jean-Marc Juramie a ainsi détaillé son plan d’action pour rester compétitif, coûte que coûte.
Au total, en 2022, c’est une soixantaine de séries qui seront ainsi diffusées sur la chaîne payante. Un pari audacieux pour le groupe Canal, qui décide d’attaque frontalement Netflix en jouant sur son propre terrain: la quantité. Face au N rouge, l’entreprise prévoit en 2022 de diffuser plus d’une nouvelle série par semaine. Ces dernières ne seront cependant pas toutes des productions estampillées Canal, puisque la chaîne alternera entre “les créations originales, créées pour et par nous ; les séries produites par Studio Canal, fabriquées souvent avec un diffuseur tiers, comme la BBC avec l’année prochaine la série Ridley Road, et les séries choisies dans le monde entier”, précise Jean-Marc Juramie.
Landscapers et Dexter pour 2022
Parmi les nouveautés attendues l’année prochaine, le public pourra ainsi profiter de plusieurs créations britanniques, comme Time, Starstruck, This Is Going to Hurt et Landscapers. Les abonnés pourront aussi profiter dès la mi-décembre de la suite de Dexter, “une des stars des séries américaines de l’histoire de Canal+”, qui reviendra sur le groupe après huit saisons, et surtout huit ans d’interruption.
Canal mise aussi sur la concurrence
Face au géant Netflix, la stratégie de Canal se veut donc double : produire ses propres séries, afin de se démarquer du reste du marché, qui se veut de plus en plus concurrentiel, mais aussi continuer à miser sur la concurrence. Il faut en effet rappeler que les offres proposées par Canal+ fonctionnent comme “un agrégateur”, explique Jean-Marc Juramie : “Nos abonnés ont donc accès aux séries de StarzPlay, de Disney+, de Netflix… Ils ont accès à tout”. Plutôt que de vouloir s’imposer contre les géants de la SVOD, le groupe de Vincent Bolloré espère plutôt s’ajouter à une offre déjà riche, en parlant aux sérivores désireux de centraliser tout leur contenu au sein d’une interface unique. Un pari risqué, mais qui pourrait payer, alors que la multiplication des plateformes devient de moins en moins fluide pour l’expérience utilisateur.
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Vous êtes des rigolos, CANAL+ permet de s’abonner à Netflix et Disney+, donc n’est pas en concurrence.
Mettez-vous à la page …
“Il faut en effet rappeler que les offres proposées par Canal+ fonctionnent comme “un agrégateur”, explique Jean-Marc Juramie : “Nos abonnés ont donc accès aux séries de StarzPlay, de Disney+, de Netflix… Ils ont accès à tout”. Plutôt que de vouloir s’imposer contre les géants de la SVOD, le groupe de Vincent Bolloré espère plutôt s’ajouter à une offre déjà riche”
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