Netflix a fait de la diversité son fer de lance. Sur la plateforme SVOD, de nombreuses productions mettent en avant des personnages issus des communautés LGBTQ+. Mais ces contenus ne plaisaient pas aux régulateurs russes, qui vont mener une enquête sur la firme de Reed Hastings selon Reuters.
Déposée par la commission publique de la protection des familles, menée par Olga Baranet, cette plainte vise particulièrement les séries et films qui mentionnent les communautés LGBTQ+. Dans le pays une loi – officiellement baptisée “loi visant à protéger l’enfance des informations portant atteinte aux valeurs familiales traditionnelles” – interdit la diffusion de productions “faisant la propagande de relations sexuelles non-traditionnelles” aux spectateurs de moins de 18 ans.
Netflix risque une suspension temporaire
S’il est prouvé que l’entreprise a enfreint la loi, elle risque une amende pouvant aller jusqu’à 1 million de roubles, soit un peu plus de 11 000 euros. Cette sanction financière ne devrait pas peser lourd sur les finances du N rouge, néanmoins la suspension temporaire du service dans le pays a de quoi inquiéter. Le média Vedomosti rapporte que d’autres plateformes sont également dans le viseur des autorités russes. Elles sont accusées de mettre à disposition des films et séries qui dépeignent “des relations sexuelles non-traditionnelles et des déviations sexuelles”. Le film Cinquante Nuances de Grey est par exemple concerné.
Une loi qui passe mal sur le vieux continent
La cour européenne des droits de l’Homme avait déterminé en 2017 que cette loi mise en place en 2013 était discriminante à l’égard des membres des communautés LGBTQ+. Selon elle, elle viole les règles du traité européen et le droit à la liberté d’expression.
De nombreuses ONG et groupes d’activistes ont a plusieurs reprise alerté sur cette législation. C’est le cas de l’organisation non-gouvernementale Human Rights Watch qui écrivait en 2018 :
“Cette loi de 2013 a exacerbé l’hostilité que subissent depuis longtemps les personnes LGBT de Russie et également limité l’accès des enfants à une éducation et des services d’aide adaptés aux LGBT, ce qui a des conséquences néfastes pour eux.”
De son côté, Netflix a confié au média Vedomosti n’avoir trouvé aucun contenu LGBTQ+ qui ne soit pas interdit au moins de 18 ans dans son catalogue russe.
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Forcément y en a plus en plus dans les séries… je ne sais plus quand je n’ai pas vus une série sans gay ou autres.
Halala, je ne sais plus quand je n’ai pas vu de série sans hétéro ou autre… Décidément, ils sont partout !!