Après Nike, c’est au tour d’Adidas de faire un pas dans le monde des cryptomonnaies et du metaverse. En effet, l’entreprise vient d’officialiser deux partenariats avec deux pointures dans le milieu, à savoir The Sandbox et Coinbase. Le premier se décrit comme étant « une plateforme communautaire où les créateurs peuvent monétiser des ACTIFS voxels et des expériences de jeu sur la blockchain ».
Cette plateforme permet, entre autres, d’acheter des parcelles virtuelles – comme un terrain sur lequel vous voudriez bâtir une maison (virtuelle) – ce que Adidas a fait. La marque vient en effet d’acheter pas moins de 144 parcelles, qu’elle a payé 400 Ethereum, soit environ 1,6 millions d’euros à l’heure où nous écrivons ces lignes. Le tout a été annoncé sur Twitter par The Sandbox.
https://twitter.com/TheSandboxGame/status/1462871109821419523
En cliquant sur le tweet, vous verrez la parcelle acquise par Adidas, au milieu d’un océan de parcelles vides ou appartenant, soit à d’autres marques, soit à des particuliers. Dans son tweet, The Sandbox déclare : « l’impossible n’est rien dans le Metaverse. Et si nous invitions tous les penseurs et faiseurs originaux à concevoir notre avenir ensemble ? » Faisant ainsi une allusion plus ou moins évidente au célèbre slogan de la marque aux trois bandes.
Mais Adidas a signé d’autres contrats cette semaine. Elle a notamment conclu un accord avec la plateforme crypto Coinbase, l’une des plus populaires dans le domaine. Pour le moment, nous ne savons pas en quoi consistent ces deux collaborations, et ce n’est pas le message succinct de la marque sur les réseaux sociaux qui va nous en apprendre plus.
https://twitter.com/adidasoriginals/status/1463571957249630223
Pour autant, il semble qu’Adidas soit en train de mettre en place tous les éléments qui lui seront nécessaires à la fabrication de son propre metaverse, comme son concurrent Nike avant elle. Cette-dernière a déjà créé son propre espace virtuel à l’aide de Roblox baptisé Nikeland. Pour l’heure, on peut s’imaginer qu’Adidas envisage de créer des NFT, pour habiller d’éventuels avatars numériques, qui se rejoindront dans un espace virtuel installé sur les parcelles de la marque. Une affaire à suivre de près.
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