Si la COP 26 qui s’est récemment tenue à Glasgow devait statuer sur les nouveaux axes de travaux en ce qui concerne l’écologie, l’agence européenne pour l’environnement assure qu’il faut faire vite, elle qui reconnaît que la situation est alarmante. En effet, si la question climatique touche le monde entier, le vieux continent pouvait sembler plus ou moins protégé ces dernières années. La montée des eaux n’est pas un problème d’actualité comme cela peut être le cas sur les atolls polynésiens de l’autre côté du monde, et les évènements climatiques extrêmes, qui touchent certaines régions de l’Europe, bien que pris très au sérieux, ne sont pas encore quotidiens.
Malgré tout, le réchauffement climatique, mais également la pollution, sont de vrais fléaux en Europe. Dans son dernier rapport publié très récemment, l’agence européenne (AEE) assure que plus de 300 000 personnes ont perdu la vie en 2019 à cause de la pollution aux particules fines. Ces dernières proviennent essentiellement des véhicules et sont présentes dans des quantités plus ou moins importantes selon les conditions de circulation, notamment dans les grandes villes où leur concentration extrême est la cause de plusieurs décès.
L’AEE rappelle que ces 300 000 morts sont survenus sur l’ensemble du continent européen, sur le territoire des 27 pas membres de l’UE. À ce titre il explique plusieurs disparités entre différents pays de l’Union qui ne sont pas tous touchés de la même manière. Ainsi la Pologne occupe tristement la tête du classement avec près de 10 % des décès enregistrés sur son territoire. L’utilisation intensive du charbon est notamment pointée du doigt par les autorités environnementales européennes.
Une amélioration qui doit perdurer
Malgré ses chiffres qui ne donnent pas le sourire, l’AEE se veut optimiste. Elle reconnaît que ces dernières années de nombreux efforts ont été faits par différents pays européens afin de faire baisser ce chiffre. Elle note d’ailleurs une baisse de plus de 10 % entre ses données de 2018 et celles nouvellement publiées de 2019.
L’AEE rappelle également par l’intermédiaire de Hans Henri P. Kluge, le directeur régional de l’OMS pour l’Europe que « respirer un air pur devrait être un droit humain fondamental ». Si tout n’est pas encore fait en Europe, la situation serait en train de changer. Dans les années 90, le vieux continent estime qu’il y avait environ un million de morts prématurées annuelles à cause de la pollution aux particules fines. Un chiffre qui aurait donc été divisé par trois en l’espace de 20 ans.
Si ces résultats montrent que les changements imposés ces dernières années portent leurs fruits. L’Europe est sur la bonne voie et elle doit continuer ainsi si elle veut atteindre son objectif mis en place avec le « plan d’action zéro pollution ». Ce dernier vise à réduire de 55 % le nombre de décès liés à la pollution.
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“Ces dernières proviennent essentiellement des véhicules et sont présentes dans des quantités plus ou moins importantes”
non !
“les particules primaires, directement émises dans l’atmosphère. Elles sont majoritairement issues de toutes les combustions incomplètes liées aux activités industrielles ou domestiques, ainsi qu’aux transports. Elles sont aussi émises par l’agriculture (épandage, travail du sol, etc). Elles peuvent également être d’origine naturelle (érosion des sols, pollens, feux de biomasse, etc.).
les particules secondaires, formées dans l’atmosphère suite à des réactions physico-chimiques pouvant impliquer le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d’azote (NOx) ou les composés organiques volatils (COV), voire des particules primaires.”
source : https://www.ecologie.gouv.fr/pollution-lair-origines-situation-et-impacts
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Pensez – vous que les 6000 chantiers en cours en idf (surtout pour les jo si utiles ..) ne polluent pas ?