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Après Blizzard, PlayStation est aussi visé par une plainte pour discrimination

Une ancienne employée de PlayStation vient d’intenter une action en justice contre Sony pour licenciement abusif, et discriminations sexistes.

Les procès se suivent et se ressemblent. Alors que Blizzard est encore une fois dans la tourmente après les nouvelles révélations sur son actuel PDG Robert Kotick, c’est au tour de PlayStation d’être visé. Selon le site Eurogamer, une ancienne employée aurait récemment déposé plainte contre Sony Interactive Entertainment en Californie. La plaignante accuse aujourd’hui son ex-employeur de “cultiver un environnement de travail discriminatoire à l’égard des employées”, mais aussi de “discrimination fondée sur le sexe, harcèlement et licenciement abusif”.

Discrimination et harcèlement

Dans le procès déposé le 22 novembre dernier, l’ancienne analyste de la sécurité informatique de PlayStation Emma Majo estime ainsi par le biais de ses avocats que Sony aurait “volontairement violé” le Code du travail américain, notamment en “payant les femmes moins que les hommes pour un travail sensiblement similaire et égal”. Toujours selon la plaignante, PlayStation aurait aussi favorisé une “frat-culture” au sein de son entreprise, par exemple en accordant davantage de promotions aux hommes, ou en établissant des procédures d’embauches discriminantes.

Le procès indique également une culture sexiste au sein de l’entreprise. Emma Majo rapporte ainsi avoir “personnellement entendu des managers faire des commentaires déplacés sur des employées”. 

Licenciement abusif

En plus d’accuser son ancien employeur d’avoir favorisé une culture toxique, la plaignante reproche aussi à Sony de l’avoir abusivement licenciée très peu de temps après qu’elle ait fait remonter les problèmes de sexisme auxquels elle et ses collègues étaient quotidiennement confrontées. Selon Emma Majo, Sony aurait à l’époque justifié ce licenciement par la fermeture d’un département au sein de l’entreprise. Département auquel elle n’appartenait pourtant pas.

Désormais bien décidée à porter l’affaire devant la justice, Emma Majo espère aujourd’hui contraindre Sony à changer sa culture d’entreprise au profit d’un espace plus sécurisé. Elle demande aussi “des dommages et intérêts compensatoires” dont le montant sera déterminé au cours du procès.

Sony fait la sourde oreille

Contacté par Eurogamer, Sony n’a pas encore pris le temps de réagir à cette affaire. Pour autant, la situation constitue un véritable problème pour l’entreprise, à l’heure où Activision Blizzard connaît actuellement une crise sans précédent suite à des révélations similaires. Rappelons également qu’il y a tout juste quelques jours, le patron de PlayStation Jim Ryan adressait une lettre au studio de développement pour condamner ses agissements.

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2 commentaires
  1. Bah actuellement tant que c est la mode ce genre de procès pour se faire de l argent vont fleurir .

    Le problème c est que les vrai soucis sont noyés derrière les parasites.
    C est comme toutes les nanas violée il y a 30 ans qui se réveillent car elles percutent que le violeur pèse lourd, par contre la gamine violée par 3 casos dans une cave est presque oubliée…

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