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Harcèlement chez Blizzard : Nintendo aussi prend position sur l’affaire

Alors que Bobby Kotick de chez Blizzard est plus ou moins sur la sellette, Nintendo exprime son inquiétude vis-à-vis de toute cette affaire.

Après Sony et Microsoft, c’est au tour de Nintendo de sortir de l’ombre face à l’affaire ultra médiatisée de harcèlement sexuel chez Activision-Blizzard. Depuis de nombreux mois, plusieurs employés du studio sont accusés de harcèlement, d’agressions ou encore de création d’un environnement de travail toxique. Récemment, plusieurs autres acteurs de l’industrie vidéoludique se sont exprimés face à cette affaire.

Nintendo rejoint donc les rangs de ceux qui condamnent absolument les actions présumées du CEO d’Activision-Blizzard. Bobby Kotick est en effet au cœur de nombreuses plaintes en ce moment, mais il semble que la place du directeur au sein de l’entreprise ne soit pas encore totalement remise en cause. Face à cela, le président de la branche américaine de Nintendo, Doug Bowser, a déclaré :

« Comme vous tous, j’ai suivi les dernières actualités concernant Activision Blizzard et les rapports continus de harcèlement sexuel et de toxicité au sein de l’entreprise. Je trouve ces témoignages affligeants et troublants, ils vont à l’encontre de mes valeurs ainsi que des croyances, valeurs et politiques de Nintendo. »

Ceci est l’ouverture d’un email qu’il aurait adressé à ses collaborateurs en interne. Selon Fanbyte, qui relaye cette information, le président aurait mentionné avoir pris certaines mesures en rapport avec les récentes collaborations de Nintendo avec Activision Blizzard, sans préciser de quelle nature sont faites ces mesures.

Bobby Kotick reste CEO, pour l’instant

Pour autant, Bobby Kotick ne semble pas tellement inquiété par cette vague de mécontentement, qui touche maintenant les géants de l’industrie. Il a quelques jours, le conseil d’administration demandait au CEO de quitter ses fonctions pour le bien-être moral des employés du studio. Il a lui-même avoué se sentir honteux par rapport à certains événements qui se sont déroulés sous sa responsabilité en tant que directeur.

Il aurait par la suite accepté de donner sa démission si il n’arrivait pas à régler cette affaire aussi vite qu’il l’aurait voulu. Il a conscience désormais que l’étau se resserre et que, plus il attendra, plus la médiatisation prendra le dessus sur l’enquête. Cela s’est passé après que le Wall Street Journal ait publié un rapport dans lequel il était indiqué que Kotick était bien au courant de certaines affaires controversées avant même qu’il n’y ait eu un début d’enquête. Il est lui aussi accusé d’avoir maltraité certaines employées.

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