Depuis quelques années les drones sont en plein développement. Poussés par le monde militaire, ces derniers se perfectionnent de modèle en modèle, mais restent tous conçus sur la même base. En effet, les petits drones, les plus agiles, volent souvent avec l’aide de rotors, qui tournent au-dessus du drone pour lui faire quitter le sol, à la manière d’un hélicoptère.
Mais l’entreprise japonaise NTT Docomo ne voit pas les choses de cette manière. Elle a voulu repenser la façon dont se déplace un drone et utiliser une méthode encore jamais vue dans le monde aérien : les ultrasons. Imperceptibles pour l’oreille humaine, les ultrasons sont des fréquences bien précises qui font vibrer l’air d’une certaine manière. Ce sont ces ondes que la firme japonaise a voulu utiliser.
Les ultrasons : la solution pour avancer sans bruits
Dans son prototype elle présente un drone capable de prendre les airs grâce à un ballon en hélium. Ce dernier dispose d’un module à ultrasons de chaque côté ce qui lui permet de se diriger sans problèmes et surtout sans émettre le moindre son. Car les rotors des drones « classiques » sont un vrai problème. Ils peuvent créer un danger pour ce que le drone va frôler. Les rotors peuvent par exemple se prendre dans des branches ou encore s’arrêter net quand ces derniers n’ont plus d’énergie, ce qui entraîne immédiatement la chute du drone, qui va retomber violemment sur le sol, ce qui peut entraîner sa casse, ou pire encore s’il tombe sur des personnes.
Mais le problème le plus important quand on utilise un drone avec des rotors, ce sont les bruits que font ces derniers. Il est impossible de capturer le son d’une vidéo à cause de ces derniers, et d’un point de vue militaire, si de nets progrès ont déjà été faits, il est impossible de passer complètement inaperçu.
Commercialisation dès mars 2022
L’entreprise NTT Docomo propose donc une solution très intéressante et elle compte bien profiter de cette nouveauté technologique pour booster ses ventes, elle qui a prévu de commercialiser son modèle de drone silencieux dès le mois de mars prochain. Si pour le moment aucun prix n’a été dévoilé en ce qui concerne ce modèle, au vu de la technologie qu’il embarque, il faudra certainement mettre la main au portefeuille pour en devenir le propriétaire.
En plus de sa capacité de se déplacer à l’aide d’ultrasons, le drone de la société japonaise est capable grâce à sa caméra miniature de filmer et de prendre des photos. Ce n’est pas la première fois que l’industrie du drone propose d’utiliser un ballon en hélium comme mode principal de vol. Mais c’est assez inédit que ce dernier ne soit pas accompagné de rotors afin de se déplacer. Les seuls autres drones de ce type sont en réalité plus des ballons gonflables, qui sont lancés à très haute latitude pour récolter des données, météorologiques la plupart du temps.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Je suppose qu’ils se fichent des animaux dont ils vont complêtement changer le monde pour le transformer en cacophonie perpétuelle.
Encore des malades manquant d’empathie (le manque d’empathie est une maladie) qui vont gâcher la vie des autres êtres vivants.
Espéront qu’une loi viendra les protéger.
Cela a été ma première réaction aussi. Cela va complètement perturber les chauves-souris, et probablement beaucoup d’autres animaux aussi. Le bien-être des êtres vivants, et indispensables pour la biodiversité, devrait passer avant le plaisir de jouer avec des gadgets.
Non, c’est en salle uniquement. Ce drone n’a ausune chance dehors avec le vent.