Un rapport d’Europol montre que le nombre de rançons payées par des entreprises, les organisations et des particuliers suite à un ransomware ont augmenté de 300 % entre 2019 et 2020 ! Et il est à peu près certain que le volume de ces rançons va encore progresser en 2021, craint l’agence de police européenne qui estime que le ransomware représente la menace informatique la plus dangereuse cette année.
Explosion du nombre de rançons depuis 2019
Plus dangereux, mais pas par la surface des attaques. Au contraire, les cybercriminels ont appris à cibler leurs victimes : plutôt que d’essayer de frapper un maximum de monde sans avoir la certitude de toucher le pactole, ils préfèrent viser des cibles spécifiques. Il est plus facile d’obtenir une rançon d’un organisme qui a les moyens de la payer.
Europol observe que les ransomwares tentent de viser « les entreprises privées, les secteurs de la santé et de l’éducation, les infrastructures critiques et les institutions gouvernementales ». Avec succès : de nombreuses tentatives ont été malheureusement couronnées de succès ces derniers mois, et elles ont fait l’objet d’une grande couverture presse.
Le ransomware n’est d’ailleurs pas la finalité des pirates. Ces derniers profitent en effet de leur intrusion dans les serveurs de leurs victimes pour voler des données confidentielles et ainsi, asseoir leur emprise sur l’organisation ciblée. De la sorte, ils peuvent exercer une pression maximale pour obtenir encore plus d’argent.
Europol rapporte des méthodes encore plus impitoyables de la part des criminels. « Durant les douze derniers mois, les moyens de coercition se sont étoffés avec le démarchage méthodique de journalistes, de clients, de partenaires commerciaux et d’employés des organismes ciblés », déplore l’agence. La solution, c’est un combat en commun des autorités, des polices et des entreprises contre les groupes de pirates.
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