Alors que la pénurie de composants est entrain de paralyser en profondeur le monde de l’automobile, durement touché par cette dernière, certains constructeurs ont décidé de prendre le taureau par les cornes et de se donner les moyens de résoudre le problème eux-mêmes. Ainsi, les deux géants américains de l’automobile que sont Ford et General Motors ont décidé de se lancer à leur tour dans la production de semi-conducteurs et autres puces, afin de répondre aux besoins internes de leurs usines, et pourquoi pas, dans un second temps, d’exporter leurs productions à leurs confrères et concurrents du monde de l’automobile.
Ford a de son côté annoncé cette semaine que la marque iconique de Détroit allait lancer un partenariat avec l’entreprise spécialisée dans l’exercice GlobalFoundries Inc. Dans son communiqué de presse, le constructeur automobile assure vouloir faire « progresser la fabrication de semi-conducteurs et le développement technologique aux États-Unis ». The Verge rappelle néanmoins qu’il n’est à aucun moment dans ce communiqué question de créer des emplois ou d’ouvrir des usines aux États-Unis, une mesure pourtant nécessaire selon de nombreux économistes afin de réussir à passer outre cette pénurie.
General Motors y travaille, sans plus de détail
De son côté Gerenal Motors, l’un des plus gros concurrents de Ford dans le monde de l’automobile aux États-Unis a profité de cette journée d’annonce pour elle aussi prendre le micro. C’est directement le patron de la firme, Mark Reuss qui est venu confirmer les rumeurs qui circulaient déjà autour de cette dernière depuis plusieurs semaines. Oui, GM travaille bien en collaboration étroite avec des entreprises comme le leader taïwanais incontesté des puces informatiques TSMC. Ce dernier est aujourd’hui l’une des principales raisons de la pénurie, lui qui est embourbé dans un conflit géopolitique plus qu’industriel entre la Chine continentale et Taïwan.
En ce qui concerne Ford, le vice-président en charge des logiciels embarqués et des commandes de véhicules a déclaré au Wall Street Journal que la marque se sentirait prête pour « augmenter son indépendance vis-à-vis de ce marché ». Une décision lourde de sens quand on sait que tous les constructeurs automobiles sont aujourd’hui pieds et poings liés par le monde de l’industrie des semi-conducteurs, ces toutes petites puces informatiques étant devenues le cœur des voitures d’aujourd’hui.
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Donc ont les a pas ailleurs cause pénurie alors feront nous mêmes… heeee les gars vous avez les matières premières?