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Harcèlement chez Blizzard : le patron de PlayStation demande des comptes

Préoccupé par la situation chez Activision Blizzard, le patron de PlayStation Jim Ryan a fait savoir qu’il avait contacté l’entreprise américaine.

Les affaires de harcèlement sexuel qui touchent Activision Blizzard depuis des mois n’entachent pas que le studio vidéoludique. Cette semaine, on apprend que la direction de PlayStation elle aussi, a demandé des comptes à son collaborateur de longue date. Après la publication de l’enquête du Wall Street Journal visant Robert Kotick – l’actuel PDG de l’entreprise après le départ forcé de J. Allen Brack – le patron de PlayStation Jim Ryan aurait ainsi expliqué à ses employés dans un mail interne avoir : “contacté Activision immédiatement après la publication de l’article pour exprimer notre profonde préoccupation et lui demander comment ils envisagent de répondre aux affirmations formulées dans l’article”, rapporte ainsi le site de Bloomberg. Dans ce document interne, il est notamment question de la position sourde de Blizzard face aux accusations. PlayStation estime ainsi : “Nous ne pensons pas que leurs déclarations répondent correctement à la situation”.

Blizzard sous l’eau

Pour rappel, cette nouvelle vague de critiques à l’encontre de Blizzard arrive alors que le Wall Street Journal – qui avait déjà publié les révélations sur la culture toxique et la misogynie au sein de l’entreprise – accuse cette fois l’actuel PDG de l’entreprise Robert “Bobby” Kotick, d’avoir couvert et même participé à plusieurs faits de harcèlement sexuel. Dans un communiqué publié mardi, Activision Blizzard conteste le rapport du Wall Street Journal, qualifiant les accusations qui entourent son dirigeant de “trompeuses”. Après ces nouvelles révélations, le conseil d’administration de l’entreprise s’est prononcé en faveur de Robert Kotick, et a réaffirmé sa volonté d’aller de l’avant, en adoptant une “tolérance zéro” face au harcèlement.

Du côté des employés, la réponse elle ne s’est pas faite attendre. Après une première vague de manifestations mardi, plusieurs salariés de l’entreprise, dont un groupe d’actionnaire minoritaire réclame désormais la démission de Robert Kotick. Contactés par The Verge, Nintendo et Microsoft n’ont toujours pas pris position sur la situation, qui pourrait – encore une fois – sérieusement ébranler le groupe Activision Blizzard.

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