Depuis des années il est question dans le monde de l’automobile d’une « transition écologique » imminente. Principal gagnant de ce changement déjà en cours, les voitures électriques. Ces dernières n’émettent pas de gaz à effet de serre (du moins pendant qu’elles roulent) et seraient donc bénéfiques pour mère Nature. L’adoption de ces voitures semble même être une condition sine qua non pour lutter activement contre le réchauffement climatique.
Mais ces voitures, bien que plus « eco-friendly » que des voitures thermiques, ont de nombreuses lacunes qu’il faut rattraper. En effet, la praticité d’utilisation d’une voiture thermique n’est pas comparable avec ce que peut proposer une voiture électrique. Le temps de recharge de ces dernières, bien que s’améliorant grandement, est toujours beaucoup plus long qu’un simple arrêt à une station-service. De plus l’autonomie des véhicules électriques est un véritable frein à la transition, qui retient de nombreux utilisateurs à sauter le pas.
Mais face à ces deux problèmes, il se pourrait bien que l’industrie des voitures électriques ait trouvé une seule et même solution. En effet, les panneaux solaires pourraient permettre de faire d’une pierre deux coups. En les plaçant sur le toit de la voiture, ces derniers seraient capables de faire une recharge (bien que très limitée) continue de la voiture, améliorant ainsi son autonomie, et réduisant de fait le temps passé à la borne de recharge.
Les panneaux solaires : la solution miracle ?
Néanmoins, si cette solution est présentée par ses défenseurs comme miraculeuse, elle souffre, elle aussi, de plusieurs écueils. Le premier, et le plus important, c’est sûrement la question de son rendement. Les voitures électriques ne sont pas des champs de plusieurs hectares, il est donc possible de ne poser que quelques mètres carrés de panneaux solaires, tout au plus. De quoi atteindre un rendement de quelques Watts à peine.
De nombreuses petites entreprises travaillent aujourd’hui sur ce projet. C’est par exemple le cas de Lightyear Motors et Sonos Motors. Respectivement néerlandaise et allemande, ces deux entreprises ont débuté leur projet en 2016.
La première des deux, Lightyear Motors a été fondée par Lex Hoefsloot, alors qu’il était encore étudiant. Après avoir réussi un gros coup lors de son premier tour de table auprès des investisseurs, récoltant 100 millions de dollars, il travaille aujourd’hui avec plus de 200 employés et vient de sortir son nouveau prototype, la Lightyear One. La voiture a alors été capable de rouler pendant 710 kilomètres avant de tomber en panne sèche. Un très beau score pour un prototype qui fait mieux que beaucoup de modèles commercialisés, et vise maintenant le record de Lucid qui a été capable de faire 837 kilomètres sur une seule charge.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Le concept est poussé à fond par Aptera qui a déjà sorti des prototypes et doit lancer la commercialisation en 2022 avec un design futuriste hyper-aerodynamique
Un français moyen parcours 35km/jours (trajet domicile-travail). Le véhicule sers donc 1h environ et dors sur un parking le reste du temps…avec un peu de (mal)chance, en plein soleil. L’utilisateur va donc devoir mettre la climatisation à fond…Quel Gaspi !
A quand une couverture solaire sur TOUS les parking ! Ça ne règlera pas tout mais je suis convaincu que ça ferait avancer le schmilblik !
En Espagne j’ai vu plusieurs parking de supermarchés qui étaient couverts, ce qui est très appréciable quand on sait comme il peut y faire chaud.
Mais nous sommes en France, et chez nous, où tout est plus cher, on na jamais les moyens pour qoui que ce soit.